Bar entier grillé.

Si, j’adore déguster les huîtres fraîches avec un simple filet de citron, je n’aime ni ne sais les ouvrir. Et, comme Caroline (ma part de Gourmands Disent) n’en raffole pas, nous n’en achetions jamais. Un beau jour, nous avons découvert la recette miracle permettant, à chacun de nous, d’apprécier l’huître. Nous dégustons l’huître chaude. La recette n’est pas à confondre avec les nombreuses suggestions d’huîtres gratinées. Dans notre cas, le coquillage est cuit à la vapeur. Il conserve ainsi toute sa saveur et, n’est pas desséché lors de la cuisson. Et Nous préparons une petite sauce acidulée à base d’huile d’olive. Nous aimons piocher parmi les produits de saison. Pour cette suggestion, nous avons profité de quelques raisins muscat et des premières noix fraîches.

[Prémisses d’automne…] Étrange, ce sentiment de vouloir basculer ses papilles en automne. Il est vrai que nous nous sommes gavés de salades en tout genre. Le four était d’ailleurs en berne une bonne partie de l’été…canicule oblige! Ceci dit, nous avons une nouvelle fois rempli notre panier. Nous ne manquerions pour rien au monde ce rendez-vous hebdomadaire avec nos petits producteurs. Passons sur le fait que nous avons à présent 2 locataires [au lieu d’1][lapins] et, que nous avons parfois l’impression que le frigo ne nous appartient plus. Au milieu des monticules de fanes de carottes, de radis,…nous avions quelques figues de producteur [histoire de prolonger notre consommation de figues…], un beau filet de canette [de nos petits producteurs Séverine & David Alvès; Séverine nous a confié qu’elle nous préparait beaucoup de nouveautés pour Noël. Mine de rien, il faut y penser…et, quelques dégustations.]. Nous avons sorti le barbecue [il n’est jamais très loin!]. Pendant que nous maîtrisions le feu [cf délire sur le sujet…], nous avons fait revenir quelques figues au beurre. Pour le dressage, nous avons rajouté quelques grains de raisins muscats etc.

[Ne pas oublier...] 🐛 Certains légumes ont disparu des étals des marchés. Victimes de trop faibles rendements souvent jugés trop fastidieux à produire, ils ont été abandonné par les agriculteurs . Ou encore, boudés par le consommateur qui s’en détourne soit par ignorance soit par manque d’envie de s’embêter. Le crosne fait partie de ceux-là! Sur notre bon vieux marché de Vienne, seul un petit producteur en propose. Il ne faut pas rater le coche car il écoule l’intégralité de sa production sur les dernières semaines de décembre. Le crosne a une saveur délicate qui rappelle un peu la noisette fraîche. On prendra soin de ne surtout pas trop le cuire. On évitera aussi des associations malheureuses [lardons, fromage,…]. Bien sûr, tous les goûts sont dans la nature! Pour notre recette, nous nous sommes contentés d’ajouter un peu de persil frais.