En quelque sorte, nous avons laissé mijoter cette recette dans notre grimoire. Nous voulions vous partager un peu de sa magie…
Certaines de nos recettes sont portées par des souvenirs bien gravés dans le passé. D’autres sont plus fraîchement inscrites dans nos mémoires et, alors promises [peut-être] à devenir de grands classiques.
Toutes ces recettes d’hier, d’aujourd’hui [et, de demain] ont en commun des moments de partage. Même si le plaisir de se régaler reste égoïste, la cuisine n’est-elle pas affaire de partage d’émotions?
Celle-ci a une saveur particulière qui n’est pas uniquement liée aux
morilles qu’elle met en scène. Elle fut, pour ainsi dire, la première que j’entrepris de cuisiner pour celle qui partage aujourd’hui ma vie.
Stoppons les violons!
Il nous est tous arrivés de vouloir tenter la surprise, de se donner tout le mal possible pour faire le mieux, le meilleur. On se souvient être passé par tous les stades. Dans quelle galère me suis-je donc embarqué? Le plat surgelé, ou pris chez le traiteur du coin, aurait été pas mal non plus? Et, puis un peu comme dans les jolies histoires, sans trop savoir pourquoi, le résultat tant attendu n’est finalement pas si éloigné de ce que nous avions réalisé. Il y a peut-être un peu de magie? Ou, plutôt un peu de technique et, surtout beaucoup d’aide…