Les Gourmands disent

[Mixologie] 🍹Apéro Time!!! L’heure a sonné. Les papilles en éveil. On se prend pour de célèbres mixologues. Soudain, on se souvient de nos escapades [dans le monde d’avant…] et, de nos bras chargés de vermouth. Nous avions visité la maison Noilly Prat®, célèbre fabricant de vermouths. Le vermouth longtemps considéré comme la boisson de grand papa et de grand maman, a repris depuis ses lettres de noblesses. Voici une petite suggestion que nous avons partagé avec un fromage bleu: un gorgonzola piquante. Un bel accord ! [il faudra que l’on vous en parle aussi…]. Nous avons choisi un vermouth ambré composé à partir d’un ensemble d’épices. Parmi lesquelles la vanille, la cannelle [il y en a…], la cardamome, la gentiane [il y en a…],…du clou de girofle […aussi].

[Retour du froid...] 🎃 On conserve dans nos placards de petits pots remplis de champignons secs, que l’on a ramassés la saison passée et, que l’on a fait séchés. Ceux-ci nous permettent de patienter jusqu’aux prochaines cueillettes… Un coup de froid, un dernier potimarron, un filet de haddock fumé et l’envie de piocher dans notre grimoire une recette encore de saison !

🐟❄️ Piocher dans les derniers légumes d’hiver pour accompagner une queue lotte que l’on fait rôtir au four. On demande à notre poissonnier de peler (simplement) la queue de lotte. On conserve bien l’arête. On pique quelques bâtonnets d’ail pendant que le four monte en température. On place le poisson dans un plat à four. On arrose d’huile d’olive. On ajoute quelques branchettes de thym et quelques pincées de piment d’Espelette. On prépare à côté un céleri rave que l’on pèle puis découpe en morceaux. On le met à cuire à couvert avec un peu d’eau. On sale et saupoudre d’un curry de Madras…

🍝🧀🇮🇹 Je crois que je pourrais facilement me nourrir de pâtes. D’une part parce qu’il existe une multitude de possibilités de les préparer. Mais aussi parce qu’il est aussi simple de piocher dans des ingrédients de saison pour les agrémenter. Nous avons récemment complété notre gamme de poivres d’une variété originaire du Vietnam. Il est loin le temps où sel et poivre se réduisaient à 2 saupoudreuses parfois uniquement différenciées par le nombre de petits trous présents sur leurs petits capuchons. La poivrière a moins de petits trous car c’est une épice puissante qu’il convient de bien doser. Aujourd’hui, nous multiplions les poivres. Armés de notre petit moulin, nous faisons aussi parfois nos propres mélanges pour apporter la petite touche à nos plats qui saura marquer la différence. Le poivre noir Phu Quoc est cueilli mûr avant d’être séché. Il est puissant et très aromatique [boisé]. Nous avons aussi profité d’un joli morceau de pécorino. Ce fameux fromage italien au lait de brebis qui n’a rien à envier aux meilleurs parmesans. Un pecorino Fiore Sardo, originaire de Sardaigne. Sa croûte est brunâtre [frottée à l’huile d’olive lors de son affinage]. Son goût est légèrement fumé et piquant.

[Fêtons les mamans!] 🍅 🟢 Aujourd’hui, il n’est pas coutume, nous piochons dans notre grimoire gourmand. Nous avions réalisé cette recette autour d’un brebis frais. Nous avons choisi pour cette nouvelle version un chèvre frais que nous avons mêlé à de la ricotta. Du côté des herbes aromatiques, nous avons ajouté du basilic thaï lors de la cuisson (rapide) des petits pois. Nous étions ravis de notre assiette….

[Au placard...] 🥒 Nous aimons profiter des produits de saison. Nous aimons aussi faire quelques provisions de sauces, coulis en tout genre qui viendront égayer nos journées d’hiver. De la même manière, nous ne comptons plus les variétés de pickles (légumes ou fruits préparés au vinaigre) qui viendront aussi réveiller nos plats. Ce matin , sur notre marché, nous avions rendez-vous avec les premiers cornichons. Nous en parlions, d’ailleurs, au petit déjeuner et, nous n’avions pas été surpris de les retrouver. Pas de rendez-vous manqués. Nous les préparons en pickles, multiplions les pots. Ces derniers seront à point après un mois de conservation dans un endroit sec et, frais. Ils conservent facilement plusieurs mois.

[Sur le grill] 🎃 🥔​ 🌿 Nous vous proposons une suggestion autour d’un morceau de viande que nous n’avons pas souvent l’occasion de cuisiner : la poire. La poire est une partie du boeuf assez charnue et tendre. Cette pièce a la forme d’une poire – d’où son nom – et, pèse en général 500 à 600 g. Nous avons choisi d’accompagner notre viande grillée de potimarron rôti à l’ail et au thym et de pommes de terre également aromatisées au thym que nous avons découpées de manière un peu originale = « à la suédoise ».

On parle souvent du flexitarisme comme d’un végétarisme modéré. Cette définition nous dérange. Elle voudrait dire que nous sommes avant tout des végétariens. Et, qu’être flexitarien tendrait à penser que nous nous tolérons quelques écarts en consommant de temps à autre de la viande, ou encore du poisson.

Notre nature profonde, qu’on le veuille ou non, est d’être des omnivores. C’est à dire d’avoir la capacité à se nourrir autant de matières végétales qu’organiques.

Nous nous qualifierons davantage comme des omnivores qui ont une consommation modérée de viandes ou de poissons. La nuance est mince? Mais, elle exclut toute forme de culpabilité. Nous sommes adeptes d’une alimentation de plus en plus responsable. Nous ne consommons pas en quantité et, nous sommes sensibles à la qualité. La consommation de légumes et de fruits est loin d’être non plus pour nous un supplice, nous aimons aussi en faire des ingrédients stars de notre repas.

Se nourrir reste avant tout pour nous source de plaisir,…et de partage. Ceci dit, place à notre suggestion…

Le rognon est un de nos petits péchés mignons. Notre consommation modérée de viandes, et de poissons, est compatible avec notre amour d’une cuisine rustique. Les abats s’invitent régulièrement dans notre assiette. Nous avons chargé dans notre panier un petit rognon. Gros ou petit, nous aimons le cuire entier et, crions au crime lorsque nous le découpe en morceaux. Pour l’amateur, il se consomme rosé.

Nous le cuisinons en général sur la braise, au barbecue, ou parfois comme ici, en cocotte. Nous aimons l’accommoder d’une sauce moutarde parfumée à l’estragon et, à la coriandre.

Vegano sensibles, cet article n’est pas pour vous ! Nous nous qualifions de flexitariens, s’il faut choisir une case. Terme bien savant pour simplement dire que la viande et même le poisson ne font pas forcément partis de tous nos repas.

Mais lorsque nos instincts carnassiers se réveillent et que la perspective de s’offrir une part de feu pour se régaler d’une viande grillée, nous paraissons bien faibles. Nous renouons alors avec ces repas au coin du feu et redevenons Cro-Magnon pour quelques heures. Là encore, nous privilégions les circuits courts et, optons pour la viande d’un petit éleveur qui offre des viandes savoureuses.

Après s’être un peu bataillés avec les braises, nous déposons sur la grille une côte de bœuf -1kg pour 2 avec son os - préalablement badigeonnée d’huile d’olive pour une cuisson de 3 à 4 minutes par face (surface légèrement croûtée et morceau saignant/bleu).