Les Gourmands disent

[Jusque là...] 🐟 Sur l’étal de nos petits producteurs, le printemps se fait déjà un peu sentir. Brocolis, poireaux cèdent, peu à peu, leur place aux premières asperges, aux pommes de terres nouvelles, aux oignons nouveaux… ambassadeurs de la nouvelle saison! Nous attendrons pour nos premières pommes de terre nouvelles, nous n’avons pas pu résister à la première botte d’asperges. Nous avons chargé dans notre panier des filets de rascasse avec dans l’idée de les marier dans une recette. En cuisine… Pour la cuisson des asperges, nous préférons une cuisson vapeur. Nous avons poêlé nos filets de rascasse. Nous cherchions une sauce pour lier le tout. Aussi, nous avons préparé une sauce au beurre aromatisé avec un mélange d’épices [poudre Sérénissima Olivier Roellinger] composé de safran, de piment ou encore de maniguette. Cette dernière est aussi appelée poivre de Guinée ou encore graine du Paradis.

Certains plats traversent les saisons! C’est le cas des pâtes que l’on peut, notamment au coeur de l’été, déguster froid. Pour sonner un peu d’actualité à votre assiette, il suffit de piocher dasn les ingrédients de saison. En cuisine… Nous avons choisi une variété de pâte qui se prête bien au plat en sauce [retrouvez en fin d’article, nos conseils de cuisson et de choix de pâtes…].

[Frais] 🧊​🥕​🍃​ Nous avons fait cuire une botte de carottes avec du gingembre frais. Nous avons ôté un peu de jus de cuisson avant mixer finement notre préparation. Puis, nous avons ajouté du lait de coco [20 à 40 cl environ]. Pour terminer, nous avons assaisonné [sel et poivre] puis placé notre crème de carottes au frais. Au moment de servir, nous avons simplement ajouté quelques feuilles de basilic et, des morceaux d’un jambon de porc laineux. Nous vous en parlions dans un précédent article « le jambon de porc laineux est un jambon particulièrement gras [70 % environ] . Il a donc besoin d’un affinage long [au moins 22 mois]. Avec le temps, son goût va gagner en intensité sans être aussi fort que certains jambons ibériques. » Avec gourmandise, C&V.

[Fleurs] 🌼​ 🐟 Nous avons préparé une marinade [huile d’olive, jus de citron, piment d’Espelette, fleurs de fenouil écrasées] pour notre poisson que nous avons fait griller au barbecue. Nous l’avons accompagné de quelques jeunes courgettes coupées en fines rondelles que nous avons servies crues.

Poêlée de supions 🐙 - Nous reprenons doucettement le chemin de nos fourneaux avec un petit classique de nos repas d’été.

Des recettes simples et pleines de fraîcheur

[Consommé frais!] Concombre et crème, un classique! En général, nous faisons marcher la mandoline [ou le couteau] pour couper de fines rondelles de concombre que nous consommons avec une bonne cuillère de crème fraîche épaisse. Consommé cru, le concombre Noa fait partie de nos préférés. Sa peau légèrement épineuse et, un peu épaisse, croque sous la dent. Elle a une saveur assez prononcée. Pour cette suggestion, nous avons choisi de le cuisiner en consommé. Nous avons fait infuser et, cuire notre concombre dans un volume de crème liquide à petit feu. Nous l’avons ensuite passé au chinois. Nous l’avons assaisonné puis réservé au frais quelques heures. Au moment de servir, nous avons coupé en petits dés un morceau de concombre frais puis dressé nos assiettes de consommé frais.

[Petits trucs!] Nous aimons ces moments en cuisine lorsque l’idée prend forme. Nous aimons travailler les produits de saison. Il arrive que de petits trucs nous procurent de grands plaisirs.
Lorsque les courgettes sont jeunes, croquantes, nous aimons les consommer crues. Nous trouvons sur notre marché des spécimens de la taille d’un gros cornichon. Pour cette suggestion, nous avons de plus gros formats tout aussi tendres. Nous avons jouer avec la mandoline pour réaliser de fines lamelles. Nous avons profitez d’un fromage frais, de quelques herbes,…et, nous tenions notre recette.

[Notre part de rêve...] 🐟 Nous avions une petite idée qui nous trottait en tête, depuis quelques temps. Ce fameux sentiment, un peu particulier, qui nous anime et, qui nous pousse à ne jamais reproduire la même recette. C’est un état plaisant. Bien sûr, il nous arrive [souvent] d’être rattrapés par la réalité. On ne parvient pas toujours à réduire de manière significative le fossé qu’il existe entre l’imaginaire et le triste réel qui se pose devant nous. Parfois, pourtant, il arrive que cela marche de bout en bout, que les ingrédients s’articulent d’eux-mêmes. La recette, jusqu’à l’assiette, prend forme avec comme récompense le régal. Tout ça pour ça? En cuisine… On choisit un gros fenouil bien charnu. La mandoline, pour le réduire en fines lamelles. On le fait ensuite revenir avec un peu d’huile d’olive et une série d’épices [sans oublier le vin blanc]. Côté poisson, on choisit des filets de truite [d’une pisciculture voisine – pourquoi chercher plus loin ce qui est tout près…] – que l’on met à cuire au four. On dresse, déguste et se félicite. Qu’il est bon, de temps à autre de prendre ses rêves pour de la réalité, ou que la réalité rattrape ses rêves… C’est peut-être sans rapport? Mais après tout, comme nous nous sommes régalés cela vaut bien une envolée…