Les Gourmands disent

Nous avions chargé dans notre panier de jolis suprêmes de pintade. La pintade est une volaille plus grasse qui a une chair plus parfumée. Nous avons choisi de l'accompagner d’un potimarron. Ce dernier fait notre régal une bonne partie de l’hiver. Une fois le premier coup de couteaux donné pour fendre la peau épaisse, la découpe devient plus simple. Nous conservons bien sûr la peau, qui bien souvent, que ce soit pour les légumes ou les fruits - à condition qu’ils ne soient pas traités - est gorgée de bonnes vitamines. Nous choisissons également quelques pommes de terre et châtaignes pour compléter notre recette. En cuisine, nous avons mis à cuire nos filets de pintade en cocotte. Pour les légumes, nous avons choisi de les faire rôtir lentement au four. Nous n’oublions pas de les aromatiser pour notre cuisson avec un peu de thym et d’ail.

Dans une cocotte en fonte orange qui faisait de la si bonne viande dedans, nous avons choisi de préparer un filet mignon. Nous avons profité de chanterelles fraîches pour l'accompagnement, un pur bonheur dans l'assiette.

Pour le plat principal de votre menu de fêtes, nous vous proposons une pintade chaponnée. Cette dernière est une volaille charnue à la chair savoureuse. Elle est d’un format plus réduit que le chapon ou la dinde. Pour 5 à 6 convives, la pintade chaponnée est le volatile le plus adapté.

Nous avons décidé de vous faire tourner un peu la tête avec notre Spritz à la clémentine et à la cannelle. Des saveurs qui se marient bien et qui plairont à vos convives au moment de porter un toast à la nouvelle année. N'oubliez pas les petits fours qui vont avec !

Sans prendre la peine de les ouvrir et, donc de risquer de se couper, nous les plaçons sur la grille de notre barbecue. Pendant un peu plus de 10 minutes, cela dépend de la taille des huîtres, elles cuisent à l’étouffée dans leur eau. Le temps de cuisson permet tout juste de préparer une petite huile parfumée que l’on teinte des produits de saison : herbes aromatiques, noix, noisettes, amandes...

Envie carnassière. Deux beaux onglets que l’on fait griller. Au préalable, nous avons préparé quelques patates douces cuites à l’eau puis mises à sécher [à confire] avec un filet d’huile d’olive et un peu de sel. Nous avons concocté également une sauce à partir d’un vin rouge et quelques échalotes. On dresse en rajoutant une petite touche de coriandre fraîche sur nos légumes.

Une nouvelle suggestion rustique autour du boudin noir. Le boudin noir fait partie des plus anciennes spécialités charcutières. Nous le dégustons chaud, bien assaisonné. Nous l’accommodons généralement de pommes ou encore de coings. Pour cette recette, nous avons choisi des légumes de saison, céleri-rave et navets.

Le risotto nous suit tout au long de l’année. Nous l’envisageons comme un plat complet que nous agrémentons avec les produits de saison. Le choix du riz… C’est l’élément central du risotto. Le grain de riz en cuisant va libérer son amidon. On évitera de noyer le riz dans le bouillon pour obtenir une préparation crémeuse. Faut-il rappeler que l’on n’ajoute pas de crème à un risotto. Le grain de riz doit conserver sa forme, ne pas « éclater ». Son cœur doit rester un peu ferme.

En cuisine… Pour agrémenter notre risotto, nous avons choisi un fenouil bien charnu et quelques joues de lottes. Pour ajouter une touche de fraîcheur, nous avons râpé un peu de fenouil frais juste au moment de servir.

Nous avons en pots quelques plants de verveine que l’on consomme principalement en infusion. Jusqu’à l’automne, nous procédons à plusieurs récoltes pour notre consommation pendant l’hiver.