Pintade chaponnée légumes d'hiver et sauce suprême à la truffe

[Sauçons! ] 🐙 Les premiers froids appellent les plats en sauce. La sauce est loin d’être une anecdote en cuisine. Dans les grands restaurants, il existe même au sein des brigades, un saucier. Un poste à part entière. C’est dire combien l’affaire est importante! Si la sauce n’est pas tout, elle peut, si elle est ratée, vous gâcher parfaitement un plat. Elle sert de liant et, donne une signature…, une âme à une recette. En cuisine, lorsque nous utilisons un ingrédient, nous aimons pousser un peu plus loin…connaître son origine. Si les anneaux d’encornets viennent de chez notre poissonnier, la recette fait partie de notre savoir culinaire. Plus exactement de ma moité de Gourmandise qui a gardé, de son séjour dans le Sud, quelques belles recettes! Au risque de la décevoir, il planerait un doute quant à l’origine géographique précise de la recette, elle ne serait pas vraiment du Sud, encore moins de Bretagne [en référence aux côtes d’Armor]. Le terme « Armoricaine » serait donc une déformation. Il s’agirait, en fait, d’une recette élaborée par un chef parisien pour des clients américains. Le qualitatif « à l’américaine » serait plus exact!....

Histoire de sauces. Marylin Monroe ne s’habillait [la nuit] que de quelques gouttes du N°5 de Chanel! L’ingrédient central n’est pas toujours celui que l’on croit… La sauce enrobe et lie tous les éléments d’un plat. Une mauvaise sauce peut facilement vous « flinguer » un plat!

Nous reprenons le chemin des fourneaux avec plein d’images et d’idées en tête pour enchanter notre assiette. Nous avions dégusté un plat de petits farcis, servi avec un jus de viande. Nous avons voulu nous en rapprocher. Même si cette version, nous laisse encore sur notre faim… notamment au niveau du jus, nous étions assez contents de notre recette. Nous avons chargé dans notre panier poivrons charnus, tomates multicolores, courgettes rondes et aubergines…