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Connaissez-vous le boeuf teppanyaki ? C’est un plat japonais préparé en saisissant des morceaux de boeuf et de légumes sur une plaque très chaude (Teppan). Les ingrédients sont ensuite trempés dans une sauce à base de sauce soja, mirin et saké. C’est un vrai régal que cette viande juteuse et ces légumes croquants trempés dans une sauce savoureuse!

Connaissez-vous le petit-épeautre ? Encore appelé « engrain », figurez-vous qu’il s’agit de la céréale cultivée par l’homme ! Je vous propose ici de redécouvrir cette céréale ancienne en la cuisinant façon risotto, accompagnée de patate douce, de mascarpone et de lamelles de Comté. C’est une recette qui m’a été inspirée par une fiche trouvée dans mon Biocoop préféré. Comme vous pourrez vous en rendre compte par vous-mêmes, le petit-épeautre possède une peau plus épaisse que le riz, ce qui procure un plaisir tout particulier lorsqu’on le déguste. On a en effet vraiment la sensation de percer cette fine pellicule, pour libérer la chair moelleuse qu’elle contient. Du fait de cette particularité, il vous faudra par contre faire tremper le petit-épeautre pendant une nuit afin qu’il soit suffisamment tendre une fois cuit. D’autre part, le petit épeautre n’absorbe pas le bouillon aussi vite que le riz, et il vous faudra compter environ trois quart d’heure pour réaliser ce risotto. En tous cas l’effort est largement compensé par le résultat que vous obtiendrez à l’issue de la préparation… le mariage entre la patate douce, le Comté et le risotto de petit-épeautre est tout simplement fabuleux !

Le houmous libanais est une spécialité que j’apprécie beaucoup pour son goût et sa texture. Toutefois, les recettes traditionnelles sont souvent riches en huile et en tahini, ce qui peut alourdir la préparation. C’est pourquoi je vous propose aujourd’hui une alternative plus légère et plus saine : un houmous au persil sans tahini, parfait pour tartiner dans des wraps ou des sandwichs, ou pour tremper des légumes à l’apéro. Cette recette est très rapide à préparer et ne nécessite pas trop d’ingrédients.

J'ai enfin préparé des falafels qui étaient sur ma to do list depuis longtemps. Pour cela j'ai comparé plusieurs recettes et j'ai fait un mélange de deux. Dans les bons livres de cuisine on conseille d'utiliser surtout des pois chiches secs, car avec les pois chiches en conserves vous n'arriverez pas à former des falafels. J'ai l'habitude d'utiliser souvent des pois chiches secs. Le seul inconvénient qui n'en est pas vraiment une c'est qu'il faut penser à les mettre à tremper la veille. Je les ai servis avec une sauce relevée aux cacahuètes, tahini et purée de piments et des frites. On peut les servir aussi dans du pain pita avec une salade et du tahini.

Le houmous, je l’adore pour l’apéro mais il remplace aussi très bien le beurre dans les sandwichs… et je profite de la saison des asperges pour tester le houmous d’asperges vertes grillées. En général je trempe des morceaux de carottes dedans ou je l’utilise sur du pain pour faire des tartines.

L'authentique makroud el koucha de Bône, makroud au four. pâtisserie culte et fleuron de la cuisine Bônoise, un gâteau de fêtes et de l'Aïd el fitr, aux proportions généreuses jamais piqué de clous de girofles !! Le makroud ( makrout ) est une spécialité de l'Est algérien mais la façon diffère du fait qu'il soit citadin ou issu des régions de l'intérieur comme toute la pâtisserie traditionnelle aux dattes écrasées. Aujourd'hui, je Réédite la recette du makroud el koucha* au ghars pour l'Aïd el fitr. Recette authentique de maman, makroud au four , aux dattes écrasées et beurre fermier fondu et clarifié, , avec les astuces de maman. Le makrout est une spécialité de l'Est algérien mais la façon diffère du fait qu'il soit citadin ou des régions de l'intérieur !!! Le makroud bônois est servi avec une fibule spéciale pour miel en verre ou en argent , il n'est jamais trempé dans le miel au préalable, chacun arrosera ses makrouds à sa guise mais souvent , il est dégusté sans miel. C'est une douceur pour laquelle il faut prendre du temps et du plaisir pour la préparer, le makroud dans ma famille ne se fait pas en deux temps trois mouvements, c'est une réelle douceur qui doit fondre en bouche, un gâteau qu'on offre.....

S'il y a un dessert totalement régressif, c'est bien le riz au lait ! Je le fais à l'aide de mon Thermomix® et je trouve d'ailleurs la recette du livre Thermomix® tout-à-fait à mon goût. Mais vous pouvez également réaliser cette recette de manière classique, en veillant surtout à toujours remuer la masse avec une cuillère en bois. Ce riz au lait a une incomparable onctuosité en bouche. Je lui confère une subtile touche personnelle en lui incorporant après la cuisson des raisins macérés longuement dans du rhum ambré. La recette s'en trouve "tourneboulée" et en devient définitivement "adulte". Mettez donc de suite vos raisins secs à tremper dans un bocal à couvercle contenant du rhum ambré et placez-le dans votre réfrigérateur... ainsi, ils seront toujours prêts ! Vous pourrez bien sûr préparer parallèlement une version pour enfants avec des raisins secs nature, ou bien macérés dans de l'eau additionnée d'eau de fleurs d'oranger. Voilà une belle façon de régaler tout votre petit monde...

Des asperges blanches cuites à la vapeur et servies avec une crème chantilly parfumée au parmesan. Une belle manière de déguster les asperges. Cette sauce est délicate et raffinée, vous prendrez plaisir à y tremper ces belles tiges ! À servir en entrée ou pour un plat léger.

Je crois que cette fougasse a conditionné toute une fratrie : la fougasse de maman juste avec des tomates fraîches grossièrement coupées, des olives noires et fromage rouge édam. Cette fougasse de ma maman représente la joie de vivre, l'été, les vacances et les crevettes sauce tomate qu'elle accompagnait toujours... C'est le repas type des beaux jours de notre enfance et jeunesse, la plage, les bougainvilliers, les figuiers, les glycines qui tombaient en grappes des murs d'enceinte de nos villas du bord de mer et les rues désertes où le soleil tapait tellement fort où on gambadait nus pieds vers la plage... Et la boulangerie du coin car maman, préparait ses fougasses dans de grands plateaux qui allaient au four du quartier. La fougasse est carrément du coton aux tomates, on mord dedans à pleines dents, on la trempe dans la sauce des crevettes et on s'empiffrait sans nous soucier de quoi que ce soit...