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La tarte aux quetsches, ce délice incontournable de la pâtisserie alsacienne, incarne à elle seule toute la richesse gastronomique et culturelle de la région. Élaborée à partir de quetsches fraîches, ce fruit emblématique aux saveurs sucrées et acidulées, cette tarte séduit les papilles des gourmands depuis des générations. Plongeons ensemble dans l'univers envoûtant de cette douceur traditionnelle, en explorant ses origines, sa préparation minutieuse, ses variantes savoureuses et son importance dans la gastronomie alsacienne. L'histoire de la tarte aux quetsches remonte aux temps anciens de l'Alsace, région française frontalière de l'Allemagne, où les traditions culinaires se mêlent harmonieusement pour créer des plaisirs gustatifs uniques. Les quetsches, fruits de saison largement cultivés dans les vergers alsaciens, ont toujours été appréciés pour leur goût délicat et leur texture fondante. Ainsi, il n'est pas étonnant que ces prunes succulentes aient trouvé leur place de choix dans la pâtisserie locale. La préparation de la tarte aux quetsches nécessite une attention particulière et un savoir-faire artisanal transmis de génération en génération. Tout commence par la sélection méticuleuse des quetsches les plus mûres et juteuses, soigneusement lavées et dénoyautées. Ensuite, une pâte à tarte fine et croustillante est préparée à partir de farine, de beurre, de sucre et d'une pincée de sel, puis étalée dans un moule à tarte pour former la base croustillante de cette délicieuse création. Une fois la pâte prête, vient le moment de disposer les quetsches sur le fond de tarte, en veillant à les agencer de manière esthétique et régulière. Certaines recettes traditionnelles suggèrent de saupoudrer les fruits d'une fine couche de sucre ou de cannelle pour accentuer leur douceur naturelle. D'autres préfèrent accompagner les quetsches d'une crème d'amande ou d'une crème pâtissière légère, ajoutant ainsi une touche de gourmandise supplémentaire à ce dessert déjà exquis. Une fois garnie, la tarte aux quetsches est enfournée dans un four préchauffé, où elle cuit lentement à feu doux jusqu'à ce que la pâte soit dorée et les fruits tendres et fondants. L'odeur envoûtante qui se dégage de la cuisine pendant la cuisson annonce déjà un festin de saveurs à venir, attirant irrésistiblement les convives impatients de déguster cette merveille culinaire. À la sortie du four, la tarte aux quetsches dévoile tout son charme, avec sa croûte dorée et croustillante qui contraste magnifiquement avec la douceur des quetsches chaudes et juteuses. Servie tiède ou froide, accompagnée d'une boule de glace à la vanille ou d'une touche de crème fraîche, cette tarte ravit les palais les plus exigeants et laisse un souvenir impérissable à ceux qui ont eu la chance de la déguster. Au-delà de sa simplicité apparente, la tarte aux quetsches revêt une dimension culturelle et émotionnelle importante pour les Alsaciens, symbolisant le partage, la convivialité et la tradition. Que ce soit lors des fêtes de famille, des réunions entre amis ou des célébrations de la saison des récoltes, cette tarte occupe une place de choix sur les tables alsaciennes, rappelant à chacun les saveurs et les souvenirs de leur enfance. En conclusion, la tarte aux quetsches est bien plus qu'un simple dessert : c'est un véritable trésor culinaire, chargé d'histoire et d'émotions, qui célèbre la générosité de la nature et le talent des artisans. Alors, laissez-vous séduire par la magie de l'Alsace en savourant une part de cette délicieuse tarte aux quetsches, et laissez-vous transporter au cœur d'une tradition gastronomique aussi savoureuse qu'intemporelle.

Évidemment, vous pouvez envisager un autre vin blanc, mais celui-là, avec le savagnin allié au chardonnay, donne une saveur très particulière. C'est le moment de finir la bouteille de la blanquette de joues de veau au vin d'Arbois !

Aujourd'hui, je vous partage notre gâteau à la cannelle (Zimtkueche) que nous avons pour habitude de faire en Alsace. A vrai dire, ce n'est pas un gâteau, mais une viennoiserie, mais c'est la traduction littérale de notre Zimtkueche alsacien. Je l'ai réalisé sur base de la fameuse recette de brioche de Mamema ma grand-mère, que j'ai transposée en mode Thermomix® pour les adeptes ! mais un bon robot batteur fera tout-à-fait l'affaire ; il faudra simplement veiller à tiédir un peu le lait (37°C) avant de le travailler. Une fois la pâte levée et dégazée, puis modelée en deux gâteaux, on forme des trous et on y verse de la crème, on y dépose un petit bout de beurre, et on finalise en saupoudrant le tout de sucre à la cannelle. Bon, j'en conviens, ce n'est pas une recette light, mais pour la brioche du dimanche matin, on se fera tout simplement plaisir...

La Flammekueche, également connue sous le nom de tarte flambée, est un plat emblématique de la région d'Alsace, en France. Cette délicieuse spécialité culinaire allie simplicité, tradition et saveurs authentiques. Originaire des fermes alsaciennes, la Flammekueche était à l'origine préparée pour tester la température des fours à bois avant la cuisson du pain. Aujourd'hui, elle est devenue un incontournable de la gastronomie alsacienne, appréciée tant pour sa simplicité que pour son goût raffiné. La recette de la Flammekueche se compose d'une fine pâte à pain recouverte d'une garniture généreuse à base de crème fraîche, d'oignons et de lardons. La pâte est traditionnellement étalée très finement pour obtenir une base croustillante et légère, tandis que la garniture apporte une touche de crémeux et de savoureux contraste de saveurs. Bien que la recette classique soit simple, elle offre une explosion de saveurs en bouche, typique de la cuisine alsacienne. Pour préparer une Flammekueche maison, commencez par préparer la pâte à pain. Mélangez de la farine, de l'eau, de la levure, du sel et un peu d'huile d'olive jusqu'à obtenir une pâte homogène et élastique. Laissez reposer la pâte pendant environ une heure, jusqu'à ce qu'elle double de volume. Pendant ce temps, vous pouvez préparer la garniture en faisant revenir des oignons émincés et des lardons dans une poêle jusqu'à ce qu'ils soient dorés et croustillants. Une fois que la pâte a doublé de volume, étalez-la finement sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé. Étalez généreusement de la crème fraîche sur la pâte, en laissant un bord libre tout autour. Répartissez ensuite les oignons et les lardons sur la crème fraîche, en veillant à les répartir uniformément. Assaisonnez avec du sel, du poivre et éventuellement un peu de muscade râpée pour plus de saveur. Préchauffez votre four à la température maximale et enfournez la flammekueche pendant environ 10 à 15 minutes, ou jusqu'à ce que la pâte soit dorée et croustillante et que la garniture soit bien chaude et légèrement dorée sur les bords. Une fois cuite, sortez la Flammekueche du four et laissez-la reposer quelques instants avant de la découper et de la déguster. La Flammekueche se déguste généralement chaude, coupée en parts individuelles et accompagnée d'une salade verte fraîche. Elle est parfaite en entrée, en plat principal léger ou même en apéritif, accompagnée d'un verre de vin blanc alsacien pour une expérience culinaire authentique et mémorable. En résumé, la recette de la Flammekueche est un véritable hommage à la cuisine alsacienne, alliant simplicité, tradition et saveurs exquises. Facile à préparer et délicieusement réconfortante, elle est idéale pour partager un repas convivial en famille ou entre amis, tout en découvrant ou redécouvrant les délices de la gastronomie alsacienne.

Je me suis rendue le weekend dernier à la fête de la mirabelle, un fruit très populaire en Alsace et dont on fait des tartes à n’en plus finir durant tout le mois d’août. Plusieurs versions de la tarte aux mirabelles existent. Il y en a avec ou sans flan, avec d’autres fruits ou un soupçon de cannelle, mais voici la recette de mon enfance… une pâte toute simple, des fruits, un peu de flan, et voilà ! C’est la recette de la tarte à la mirabelle traditionnelle alsacienne.

Les Nussecken, (littéralement, coins aux noix) sont une spécialité allemande réalisée pendant la période de l’Avent. En Alsace, cette recette fait partie des bredele de Noël. Composé de deux couches, une base de pâte sablée, recouvert d’un appareil aux noisettes, noix, amandes qui caramélise durant la cuisson. Quant aux bords, ils sont trempés dans du chocolat. Recette simple et rapide à faire. Une pure gourmandise pour une pause cocooning

De la pâte brisée maison garnie d’une fondue d’oignons au vin blanc d’Alsace.

L'Apfelstrudel est une pâtisserie typique d'Autriche que l'on retrouve dans de nombreux pays ou régions et bien-sûr dans ma chère et tendre région natale en Alsace.

Appelé aussi Strudel aux pommes, ce gâteau est donc à base de pommes de préférence Gala, de raisons secs, de noix ou d'amandes, un peu de chapelure, du beurre, de pâte feuilletée étirée ou encore de pâte phyllo et de cannelle.

Le strudel aux pommes est servi chaud de préférence ou tiède avec de la crème fraîche épaisse ou fouettée ou encore une boule de glace vanille.

Aujourd'hui mes origines alsaciennes sont à l'honneur. J'avais déjà posté plusieurs recettes de spécialités d'Alsace salées et sucrées. La recette du Baeckeaoffe, appelé aussi Bäckeoffe ou Bäckaofa ou potée boulangère alsacienne devait donc tout naturellement prendre place sur mon blog, à côté de la choucroute alsacienne, les fleischnakas ou le kougelhopf ou encore les multiples recettes de bredeles et tant d'autres. Revenons donc au Baeckeaoffe-Bäckeoffe-Bäckaofa ou potée boulangère alsacienne.

Un peu d'histoire d'abord...
Ce plat alsacien est à base de pommes de terre, d'oignons, de carottes et de 3 viandes marinées dans du Riesling. (Vous choisissez entre du paleron de bœuf, du sauté de porc, de l'épaule d'agneau désossée et découpée comme un bourguignon, et de l'épaule de veau).
Il est cuit dans un plat typique alsacien à base de terre cuite et souvent décoré, comme sur les photos de la recette qui permet une cuisson douce et longue, hermétique car le plat est luté (fermer avec de "la pâte morte" c'est-à-dire un mélange de farine et d'eau) et donc une cuisson à l'étuvée

Le Baeckeaoffe provient de la religion protestante luthérienne, cette dernière respectant la tradition du Shabbat inscrit dans l'Ancien Testament de la Bible. Le Baekkeaoffe s'inspire du Hamin, plat typiquement juif.
Suite à l'interdiction de cuisiner du vendredi soir au samedi soir vendredi, jour de Shabbat, était préparé la veille puisque la viande doit mariner au moins 12h. Les femmes déposaient ensuite leur leurs grandes terrines en terre cuite (en prenant soin de luter comme je le précisais précédemment le couvercle avec de la pâte morte tant pour des raisons de cuisson mais surtout pour éviter les vols!) chez le boulanger.
Le boulanger, d'où le nom de ce plat "potée boulangère", cuisait ensuite dans son four à pain les Baeckaeoffe des familles qui venaient ensuite le récupérer pour dégustation le dimanche.

Ce plat s'est répandu ensuite dans toute l'Alsace car c'est un plat EXCELLENT, avec intégration de la viande de porc.
En Alsace, il était aussi de tradition de préparer à l'avance la potée boulangère le dimanche puis les femmes le déposaient ensuite chez le boulanger le lundi matin car le lundi c'était jour de lessive et ces dames alsaciennes se rendaient au lavoir ou encore un jour de travail au champs intensif.

Voilà, voilà pour l'histoire !
Passons à la recette MAIS quelques recommandations :
1) la marinade:
- 3 viandes (au choix: paleron de bœuf- épaule d'agneau-épaule de veau-sauté de porc) + carottes, 1 oignon piqué avec quelques clous de girofle, un bouquet garni (thym +4 feuilles de laurier)
- certains rajouteront des pieds de porc crus qui permettra à la sauce d'épaissir légèrement et qui lui donnera de la saveur mais c'est facultatif car tout le monde n'aime pas les pieds de porc.
- au moins 12h (une nuit par exemple)
- du RIESLING et j’insiste sur le choix de ce vin car c'est le Riesling qui va donner ce goût si particulier au Baeckaoffe

2) la cuisson:
-Vous connaissez le proverbe : "plus c'est long, plus c'est bon" et bien c'est pareil pour le Baeckaoffe, compter au moins 4h30 à 5h à 180°C.
- C'est un plat qui sera encore meilleur réchauffé, comme un bon rôti
- Vous n'êtes pas obligé de luter la terrine avec de la pâte morte, c'est certain que c'est mieux car vous aurez une véritable cuisson à l'estouffade mais si votre plat à Baeckaoffe est de bonne qualité (poterie de Soufflenheim par exemple) c'est très bien aussi. D'autant plus que c'est un peu galère de casser la pâte autour du couvercle avant dégustation...

3) Accords met et vin
En bonne Alsacienne, je ne peux que vous diriger vers des vins d'Alsace ! Le pinot noir, blanc ou un gris ou encore un bon riesling s'accorderont à merveille avec le Baeckaoffe