Suprême de volaille. Poêlée d’oignons et tomates cerises.

Nous avons eu l’envie de remplacer la truffe par de l’ail noir. Faute de suprêmes de volailles [cela nous apprendra de faire le marché si tard…], nous avons jeté notre dévolu sur 2 cuisses de poulet. Nous vous conseillons néanmoins si vous souhaitez reproduire cette recette de choisir un beau suprême de volaille pour une chair plus moelleuse [filet sur l’os avec sa peau!].

Ave Salade ! Ce n’est ni la version de Cesare Cardini, restaurateur immigré italien qui proposa un soir d’affluence dans son restaurant de Californie, une salade avec une sauce réalisée avec ce qu’il pu trouver dans son frigo. La recette rencontrant du succès, il décida de la mettre à la carte. Ni la version de cet autre restaurateur, lui aussi italien, Giacomo Junia qui aurait choisi de mélanger à sa sauce un peu de parmesan ainsi d’autres ingrédients lui rappelant son Italie natale. Il aurait baptisé ainsi sa salade pour rendre hommage à l’illustre Jules César…

Ceci dit les 2 histoires nous plaisent ! Dans la première, il est fait appel au fameux « sens du placard ». Lorsque l’on cuisine avec ce que l’on a sous la main. Quand la contrainte a finalement du bon. La seconde a, quant à elle, sa part de nostalgie et, plonge dans ses racines. Une forme de quête d’un goût passé d’un goût qui flaire bon les souvenirs. Il est toujours interessant de connaître l’origine d’un plat, ou bien d’en inventer une...

En rédigeant cette recette, nous n’arrivions pas à nous détacher du « Complexe du Corn Flakes » de Mathieu Cheddid alias M. Aucun rapport avec la recette, si ce n’est le célèbre pétale de maïs… Nous vous avions déjà parlé de notre sauce à base d’abricot: [Slow food!] Sauce chinoise « Maque Dô ».