Au Panthéon des ingrédients désuets se trouve les crêtes de coq. Existait un temps occulte où chaponner un coq était monnaie courante et où nos amis Italiens ou plus exactement Piémontais nous avaient transmis l’art d’accommoder crêtes, testicules et rognons du fier animal devenu depuis notre emblème national. Tombés en désuétude, ces produits ont disparus, rognons et testicules se congèlent mal et la plus part de nos chers gallinacés sont souvent séparés de leurs têtes avant le passage par l’étal du volailler. Astuce parfois malhonnête pour camoufler le manque de fraîcheur des animaux. Cependant si vous bravez ces premiers obstacles ou que vous vous êtes lié d’amitié avec un de ces charmants marchands, arrangez-vous pour qu’il vous garde quelques crêtes du samedi et du dimanche et vous pourrez peut-être vous essayer à ces rares délices.
Les langoustines sont excellentes en été, elles se marient aussi très bien avec les amandes et les premières petites girolles. Cette recette est la version estivale de celle que nous préparons au printemps en barigoule.
Des demoiselles de la mer sublimées avec un beurre nantais. Le mariage des pâtes fraîches avec les fruits de mer n'est plus à démontrer et ces linguine aux langoustines sont une merveille de saveur. Vous pouvez aussi remplacer le persil par du cerfeuil.
Pour oublier ce temps automnal, je vous propose de préparer puis déguster ces excellentes ravioles avec une bonne sauce au comté. Un plat assez coûteux mais vraiment délicieux !
Il faut profiter des bonnes choses et reprendre de ce que l’on aime…
C’est ainsi que nous avons pioché, dans notre grimoire gourmand, pour cuisiner ce risotto parfumé à l’encre de seiche accompagné de quelques langoustines justes poêlées.
L’encre de seiche donne un caractère particulier à un plat. Une légère note marine, un goût iodé. Nous aimons la cuisiner avec un risotto.