Tomates séchées

Pensez à l'hiver ! Nous n’avons jamais autant consommé de tomates cet été. Stars souvent désignées des salades lorsqu’il fait trop chaud pour songer à s’approcher des fourneaux. Nous avons aussi découvert de nouvelles variétés qui nous ont toutes données plus envie de les consommer. Avec la fin de saison, nous pensons à l’hiver et, garnissons nos placards de pickles, de sauces mais aussi de tomates séchées. Des préparations simples à réaliser. En cuisine… Nous avons entrepris de faire sécher d’encore jolies tomates cerise de couleurs variées.

[Il est bon de ne pas gaspiller!] C’est chaque année la même chose, nous attendons avec impatience les premières tomates [qui ont du goût!]. Cette année, nous avons été servi et, avons multiplié les occasions pour les déguster: assiettes de tomates mozzarella, gaspacho ou encore en salade. Nous n’avons pas oublié de remplir notre congélateur de coulis pour affronter les prochaines périodes de disette. L’idée de réaliser des pâtes de fruits nous est venu un peu par hasard…ou, plutôt nous cherchions un moyen de cuisiner rapidement quelques tomates pour éviter qu’elles ne nourrissent la poubelle. J’ai toujours été fasciné par l’ensemble des astuces que l’on peut finalement trouver pour éviter le gaspillage.

Un dimanche peut-être. Un week-end sûrement. Chaussé de bottes bien trop grandes, voici le moment tant attendu. Le mètre carré de terre encore nu et plein de cailloux est enfin à moi. Il y a encore quelques jours papa, bêche à la main, retournait la terre, chassant cailloux et mauvaises herbes. La parcelle de terre prenait peu à peu forme à force de sueur, se divisant en plus petite prêtes à accueillir les jeunes pousses et graines en tour genre. Nous étions au printemps et, j’étais devenu propriétaire d’un mini lopin de terre qu’il m’était donné de cultiver. Petits plants de salades, graines en tout genre viendront peu à peu garnir la terre. À mon tour, je divise. Plonge les mains dans la terre nourricière… C’était un printemps d’enfance. Un jour gravé à toujours dans ma mémoire.

Aujourd’hui modeste rat des villes par dépit au cœur de rat des champs, j’ai perdu ce rapport à la terre. Même s’il m’arrive de fouler le jardin familial ou de sentir mes poils se hérisser aux premières averses lorsque la terre sèche libère ses senteurs. Pour notre recette, nous remercions Alex pour ses tomates. Alex cultive son potager. Et, la manière exaltée dont il m’en a parlé, m’a plongé dans ces souvenirs.