NON, la crêpe Suzette n'est pas flambée et ne l'a jamais été !
Pour s'en convaincre il est nécessaire de se plonger dans les ouvrages classiques et académiques de la cuisine.
La crêpe Suzette selon Auguste Escoffier
C'est une pâte à crêpe parfumée au curaçao et suc de mandarine. Tartiner les crêpes au même parfum.
La crêpe Suzette selon le Larousse Gastronomique, édition 1938
Réaliser des crêpes avec une pâte parfumée au curaçao et au jus de mandarine et tartiner les avec le mélange suivant : 50 g de beurre pommade - 50 g de sucre - le jus d'une mandarine - le zeste de la mandarine râpé finement et une forte cuiller de curaçao. Une fois les crêpes fourrées, les plier en 4 et les servir brûlantes.
Autres apprêts selon Auguste Escoffier
La crêpe normande : crêpe servie avec pommes émincées sautées au beurre.
La crêpe parisienne : la pâte à crêpe est additionnée de macarons écrasés et parfumée au sirop d'orgeat et au Cognac.
La crêpe paysanne : la pâte est parfumée à la fleur d'oranger.
Les crêpes Suzette sont normalement servies brûlantes. La Chandeleur est une bonne occasion de les déguster mais elles sont bonnes toute l'année en dessert !
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Les classiques c'est bien, ça permet de pouvoir partir sur des bases solides et de pouvoir créer, de ne pas utiliser les termes classiques à la légère. Tout comme le Blues par exemple et dans ce morceau encyclopédique de "Alvin Lee & Ten years After" dans "Pure blues" : "Help Me". Un riff de guitare très très Blues...
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