Kumbawa

La daurade fait l’unanimité autant en cuisine gastronomique que simplement à la maison. Sa particularité est celle de s’adapter aussi bien à des inventions de Chef farfelu, qu’à des recettes mémé au quotidien. Jamais déçue avec la daurade, pourvue quelle soit fraîche.

Dans tous les pays du bassin méditerranéen, la courgette est presque, je le sais, une institution. Elle est présente dans le Sud Français sous forme de petits farcis Niçois, au Liban parfumée à la menthe, en Grèce mêlée à la fournée de légumes farcis confits au four, en Iran sous le doux nom de Dolmeh et se transforme même en un repas complet chez les Balkans. Si j’ai voulu la sublimer en lui donnant un coté gastronomique et ultra esthétique c’est parce que pour moi elle vient de loin. Dans mon pays, il n’y a pas si longtemps, elle servait d’aliment aux volailles de la ferme. Quelle folie !

La saison des asperges est propice aux salades légères et raffinées quand on veut impressionner avec pas grand chose. Choisissez-les de différentes couleurs, car les vertes, les blanches et le violettes, on ne dirait pas, mais elles se complètent à merveille ensemble. Question de texture, j’adore !

Le Sud de L’Inde compte parmi les régions ou des spécialités végétariennes telles que le riz ou les légumineuses sont innombrables. Une des plus répandues est le Byriani. Dans d’autres régions il intègre du poulet ou de l’agneau. Je l’ai souvent aperçu au cours de réceptions ou j’étais invitée car il était à l’origine un plat de fête. Même s’il a été apporté en Inde par les Perses, ce sont pour moi les Indiens qui restent maîtres chez eux dans l’art de mêler savamment les épices et inventer d’autres byriani.

Cette sauce est d’avantage un condiment à part entière destiné à relever le goût de certains légumes sautés au wok. (Par exemple pour accompagner un repas chinois) Vous obtiendrez ainsi une sauce, qui une fois cuite, fera ressortir les saveurs des légumes sautés, et une brillance qui donnera envie au premier coup d’oeil. Sans glutamate ni autres ajouts, pas du tout bons pour la santé.

C’est bien connu, les pâtes ont une réputation mondiale et plus besoin de les présenter. Néanmoins on trouve toujours une spécialité étonnante qu’on ne connaissait pas. C’est le cas des kritharaki que j’ai eu le bonheur de trouver dans plusieurs pays alors que je pensait qu’elles étaient uniquement grecques. En Italie on les appelle ”Risoni”, au Portugal ”Bagos” et en Grèce ”Orzo” ou ”Kritharaki”.

Sa chair blanche et ferme en fait un mets des plus appréciés. Il se laisse volontiers napper de sauces crémeuses, émulsions fruitées et autres espumas lactées.

Un goulasch sans viande?…..Oui c’est possible! Évidemment, c’est une petite entaille dans les traditions de mes amis hongrois que j’adore, mais essayer c’est l’adopter. Et rien ne m’empêche de leur faire goûter le mien, car d’après ce que j’ai pu voir en Hongrie, il n’y a pas plus ouvert d’esprit que les Hongrois.

Je ne sais pas si cette expression est correcte, à vrai dire. Le mot blanchir s’emploie plutôt pour la cuisson rapide de certains légumes avant d’être saisis. Néanmoins cette opération est nécessaire pour quelques morceaux de viande et volailles que je trouve très fortes en goût et qui vont prendre le dessus sur les autres aliments. Comme vous le savez, je cherche en permanence la justesse du goût et la texture, mais par dessus tout, à retrouver dans l’assiette la saveur particulière qui caractérise chaque élément.