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Hmiss, ratatouille ou chakchouka de salade grillée ( slata méchouia ), typique de l'ancienne cuisine bônoise ( Annaba ) à base de poivrons, piments forts, oignons, tomates et ail grillés, pelés, émincés puis mijotés à feu doux avec du carvi et coriandre en poudre ( tebel et carouia ) et huile d'olives recette de grand mère jusqu'à confire et sur lesquels on casse des œufs, on les laisse prendre un peu puis on les étale sur la surface du hmiss.

Ros bratel, plat typique du terroir bônois ( Annaba ), mijoté de fèves fraîches à écosser ( foul fassass ) à la viande. Je le décline avec un morceau de filet de veau. Ce petit mijoté du printemps est une spécialité de l'ancienne cuisine bônoise où la viande n'est pas nécessaire car à l'origine, c'est un plat végétarien.

Plat de la vieille cuisine du terroir bônois, cuisine à emporter, voyage par route et de la plage, du poisson frit aux oignons confits déglacés au vinaigre, hout mcharmel, que l'on consomme froid ou tiède.

Kesra harra bônoise, sont des galettes farcies de chakchouka épicée à l'ancienne, une recette qui n'a pas de saison, réalisée en été dehors, les galettes sont cuites sur des sajs , tôles spéciales en fer lourd pour les cuissons à sec, plat de l'ancienne cuisine de Annaba qui diffère de mahjouba ou crêpes salées dont les abaisses sont très fines, nos ancêtres utilisait la crépine pour parfumer ces galettes piquantes que nos hommes aiment particulièrement. Recette facile à manipuler pour les débutants.

Makarouna jéria bouh 3la khouh*, façon grand-mère*. En fait c'est une sorte de soupe de pâtes à l'arabe* ( makarouna arbi ) où tout cuit dans le même faitout. C'est un plat d'hiver très réconfortant de la cuisine du quotidien que nous aimons, très relevé commun aux algériens, makarouna arbi à Annaba, makrouna arbi à Tunis, bakbouka en Lybie, il est essentiellement fait avec du mouton ou de l'agneau, mais sans pois chiches en Tunisie et en Libye. On utilise aussi du poulet pour changer ou par souci d'économie, des boulettes comme ici.

Aubergines en scabetch, ou escabèche, cuisine pieds noirs de Bône, l'actuelle Annaba. Ces aubergines en scabetch sont un accompagnement de poisson, de grillades de viandes et de volaille et qui sont aussi servies en casse croûte de 10 h avec du pain grillé sur la flamme.

Makroud el makla ou makroud makli. Makrout frit à base de semoule et beurre fermier fondu et clarifié, au miel et parsemé de sésame grillé traditionnellement que j'ai revisité en ajoutant des noix à la pâte de dattes. Makroud el makla, ces makrouts frits imbibés de miel sont une spécialité de l'ancienne cuisine de Annaba. Nos makrouds sont de bonnes proportions, ni trop plats ni bombés, réalisés avec de la semoule moyennement fine. une spécialité du terroir bônois, même s'il a été repris par d'autres régions, contrairement à celui de Constantine qui est à base de farine et très plat, notre makroud el makla est exclusivement à la semoule .

La cuisine authentique bônoise ( Annaba ),-. Le tajine jben authentique et exclusive du terroir bônois, RECETTE INEDITE. Sorte de gratin à base de viande d'agneau coupée en petits dés, fromage et œufs en sauce blanche, ce tajine typique bônois tire son nom de la grande quantité de fromage qu'il contient, cuisson en deux temps, d'abord démarré dans une sauce puis gratiné entre deux feux de braises traditionnellement. Notre cuisine traditionnelle se faisait sur des braséros et démarrée tôt pour être à point au moment des repas. Servi avec un fond de sauce obligatoirement. Tajine jben est aussi tajine el qualeb par nos aïeules.

Chorba frick, plus exactement jéri bel frick, une spécialité de Annaba. Recette inédite , jamais révélée sur le web si google ne m'a pas menti à ce jour. Jéri bel frick à l'origine et non chorba est une soupe de fêtes, le jari frik et jari bel korssa, ( pâtes fraîches maison ) sont les chorbas phare de la cuisine du terroir bônois .oui, oui, si on m'avait dit un jour de 2007 où j'avais publié cette soupe au frick traditionnelle bônoise qu'elle allait dépassait les frontières , je ne l'aurais jamais cru, moi qui dans mon petit coin de paradis avait décidé un jour de dépoussiérer le terroir bônois, méconnu en ce temps là, ce terroir typique , riche , tombé dans les oubliettes, descendante d'une grande famille bônoise pure souche, tellement fière de notre passé et de notre culture diverse, simple parfois, si riche et raffinée souvent, j'ai toujours relaté mon vécu, mes souvenirs , ma cuisine est authentique et n'étant plus une jeunette c'est que j'en ai à revendre.