Recherche

Pleine saison des prunes en cette fin d'été ! Après les mirabelles, ce sont les prunes d'Ente et les Quetsches qui ont fait leur apparition : dodues, violettes avec la chair jaune et sucrée, c'est un vrai délice ! Bien entendu confitures et tartes auront la primeur de ces fruits du jardin, mais n'oubliez pas que les viandes blanches aiment aussi la saveur de la prune en sucré salé : poulet, lapin et porc se marient très bien avec le fruit de la saison. Si le lapin aux pruneaux est un grand classique, j'aime aussi utiliser les fruits frais pour réaliser par exemple cette recette de sauté de porc.

Le figuier est l'arbre du soleil : il gèle très rapidement en dessous de -10° C et ne fructifie vraiment abondamment qu'à l'abri du froid. C'est pourquoi on le trouve essentiellement sur les bords méditerranéens et les figues, les fruits du figuiers, se retrouvent dans de nombreuses recettes de ces régions sous forme fraîches ou séchées. Le crumble est un dessert d'origine anglaise, il tire son nom du verbe "to crumble", qui veut dire émietter. Et de fait, c'est une croûte sablonneuse qui recouvre une couche de fruits. C'est un dessert rapide à préparer, avec tous les fruits de saison : crumble aux pommes, crumble fraise-rhubarbe... Pour le dessert du jour, j'ai donc décidé d'utiliser les figues du jardin qui sont mûres à point.

Ce sont les saveurs de notre enfance, celles qui émanaient de la cuisine de nos grands-mères. Ce dessert ultra dégressif est gourmand à souhait tout en restant sain.

A la montagne la vie est rude, et après les travaux des champs, les paysans avaient besoin de se réconforter avec des plats rassasiants, gourmands et généreux. La pomme de terre est avec le fromage, l'un des ingrédients phares de la gastronomie montagnarde : tartiflette, raclette, gratin dauphinois, purée... on la retrouve à toutes les sauces !

Dans les Alpes, il y a un plat sucré salé que l'on retrouve sous plusieurs noms et qui répond à ces caractéristiques de plat réconfortant : Farçon en Savoie, Farci dans la vallée de la Maurienne, ou encore Farcement en Haute Savoie.

Mchahda, ghrayefs ou baghrir selon les régions, sont des crêpes mille trous traditionnelles à la semoule à l'origine, ces crêpes étaient faites main, la pâte d'abord pétrie puis hydratée peu à peu jusqu'à ce qu'elle devienne très molle, puis elle est travaillée en mouvements circulaires avec la paume de la main pour qu'elle devienne veloutée et ainsi on écrase tous les grumeaux qui pourraient s'y trouver. Même sa cuisson suit un rituel du temps de nos aïeules, lorsqu'elles commençaient à la cuire sur des tajines lisses en terre cuite qui sera très bien chauffé au préalable sur feu de braises, grand-mère regardait autour d'elle, il ne fallait pas se trouver là, en marchant dans les parages, l'empreinte des pieds empêcherait les trous de se former hhhhhhh, donc personne ne doit être là, la crêpe est aussi couverte dès que la pâte est versée dans le tajine ainsi les mille trous seront bien là. Ces mchahdas ou baghrir ou encore ghrayef sont un entremet servis avec du sucre et du beurre dans le terroir bônois autrefois et au même titre que le talejt et les sfenjs, ils accompagnent le jari ( chorba typique bônoise au frick et à l'agneau ).

Bon marché et facile à réaliser, voici une recette traditionnelle de Grand-mère comme j'aime en préparer de temps à autre ! La salade de lentilles est un classique, j'aime bien la proposer que ce soit en été, froide avec du poisson, soit comme ici avec lardons et oeuf.

Nous rêvons Toutes et Tous de retrouver les saveurs qui ont imprégné notre tendre enfance... Mes souvenirs personnels sont associés au cake que je confectionnais avec ma grand-mère (Mamema en alsacien), d'où "Le cake moelleux de Mamema"... Vous allez me dire : encore un cake ! oui, mais il y a cake... et Cake... Le cake de Mamema, plein de douceur, est d'un moelleux incomparable et d'un parfum absolument subtil. Nul besoin de le marbrer pour lui donner un goût quelconque, mais rien ne vous empêche de le faire bien sûr... Peut-être que vous aussi cherchez à retrouver des saveurs de votre enfance et qui sait, se pourrait-il que le cake de Mamema réveille en vous des souvenirs enfouis... ? Mais vous pouvez aussi, tout simplement, vouloir découvrir un cake fabuleux...

Dattes fourrées au beurre fermier frais*, on n'en parle pas souvent, pourtant ce sont les plus anciennes gourmandises de ramadan et les plus classiques avant même celles fourrées aux amandes ou autres oléagineux, dès que les dattes nouvelles de la pleine saison sont là, on s'empresse de les fourrer de bon beurre frais ( zebda tria ), accompagnées de lait fermenté ( leben ) initialement mais que l'on peut déguster avec un bon petit café façon grand-mère lors des soirées ramadanesques. Simple et facile à préparer, il faut cependant de belles dattes fraîches, moelleuses et mielleuses et du bon beurre frais.

Couscous au lait ou couscous soupe au lait ( couskssi bel hlib ) dans la tradition culinaire bônoise particulièrement, il est consommé en repas du soir et au shour à ramadan ( dernière collation de l'aube ), aussi loin que je m'en souvienne on l'a pris pendant tous les mois de ramadan dans ma jeunesse avant le lever du jour, ça calle bien pendant la journée, du temps de grand mère, il n'était pas question d'autre chose que le couscous au lait pour s'hour.