Panna Cotta à la verveine.

[Tout n'est que gourmandise...] 🍂 Le choix d’un vin en cuisine a son importance. Il arrive parfois, lorsque nous n’avons pas eu la main heureuse, de réserver les bouteilles décevantes pour la réalisation de recettes. Nous avons connu une série malheureuse au milieu de laquelle on trouve un vin blanc épicé. Avec l’arrivée des premières figues, nous avons multiplié les dégustations et, les essais de recettes. Pour cette suggestion, nous avons fait pocher nos figues [violettes] dans ce vin épicé. Nous avons préparé quelques panna cotta en reprenant notre recette autour de la mûre. À chaque panna cotta, sa saison. Nous avons pris soin de bien doser notre poudre d’agar-agar de manière à pouvoir démouler nos panna cotta. Nous avons aussi choisi de ne pas les sucrer comme nous les accompagnions d’un sirop. Histoire d’équilibre…

[On s'applique...] Cette année, la nature semble avoir été généreuse dans notre région. Les vergers ont été relativement épargnés par les épisodes orageux. Les fruits ne sont jamais bien loin lorsque nous avons un petit creux. Nous remplissons aisément notre contrat des 5 fruits et légumes par jour, préconisés par le Programme National Nutrition Santé (PNNS). Nous les consommons en général crus mais aimons aussi les cuisiner. Après une série de pickles et de confitures, nous testons d’autres recettes. Pour cette suggestion, nous avions envie de réaliser un petit dessert « à l’assiette » avec quelques mûres. Nous avons eu l’idée de réaliser une soupe froide relevée de quelques épices. Notre choix s’est porté sur la cardamome et la coriandre. Après cuisson, nous l’avons réservée au frais. L’idée a fait ensuite son chemin. Nous avons réalisé de petites Panna Cotta…. L’association des 2 s’est révèlée plutôt gourmande… Le plus délicat a été le transfert de la panna cotta dans la soupe de mûres. En touche finale, nous avons ajouté quelques éclats de pistaches torréfiées.

[On remet le couvert...] 🍷 Dans notre précédente recette, autour de la panna cotta et de la figue, nous avions redonné un intérêt gourmand à un vin épicé qui ne valait pas la peine d’être cité tel quel. Nous avons voulu reproduire notre recette en prenant cette fois-ci un vin rouge [aussi sans grand intérêt!] et, quelques figues vertes. Ces dernières sont plus charnues et, plus chargées en sucre. Nous donc avons adapté notre quantité de sucre [miel] pour la préparation de notre vin épicé. La cuisine est une histoire d’équilibre. Le « trop » est souvent l’ennemi du bon… Nous avons préparé de nouvelles panna cotta, etc.