Des idées par Binge Audio pour vos menus de fêtes ou repas du quotidien.
Ma grand-mère a commencé une vie russe à 60 ans. Elle est ce qu’on appelle une femme à « forte personnalité ». Elle ne boit quasiment jamais d’eau, elle fait de la zumba, de la chorale russe et du théâtre. Elle est pleine de fantaisie mais elle peut aussi être très chiante. À 60 ans, elle est partie vivre en Russie, à Saint Petersbourg. Elle y habitait à peu près la moitié de l’année.
Quand elle revenait à Paris elle organisait des festins, elle préparait des montagnes de blinis, qu’on tartinait de crème fraîche et de saumon et d’aneth. Je me demande ce qui se cache derrière ces montagnes de blinis… Peut être simplement l’histoire d’une femme, amoureuse de littérature russe qui a voulu à 60 ans vivre une deuxième vie. Une vie Russe.
Des mititei ou mitchi, une recette de boulettes roumaines, transmises par la grand mère et la tante de Georgina à base d’agneau et de boeuf haché. Elle sont dégustées avec du ketchup, du yaourt grec, ou dans du pain avec du beurre salé.
J’ai rencontré Allison à la fac, il y a une dizaine d’années. C’est une amie que j’aime beaucoup, même si je ne la vois pas très souvent. Je sais qu’Allison est d’origine vietnamienne, mais bizarrement nous n’en avons jamais vraiment parlé. En fait ce n’était tout simplement pas un sujet de discussion entre nous. Je me suis dit que Casseroles était un excellent prétexte pour en savoir plus sur ses origines et sa famille et je lui ai proposé de cuisiner un plat vietnamien. On a évoqué la possibilité de faire du porc caramel, des nems, un Bò bún, et puis finalement on s’est décidées pour… des rouleaux de printemps.
« Je ne pouvais pas ne pas consacrer un épisode de Casseroles à Paolo, mon amoureux. Déjà car la nourriture nous lie de façon évidente. Il faut dire qu’à l’époque où j’ai rencontré Paolo, je travaillais pour un guide pour lequel j’allais très souvent au restaurant. Ce qui fait que tout le début de notre histoire s’est passé essentiellement à table, à discuter, à manger, à analyser ce que l’on goutait tout en nous découvrant l’un et l’autre ! Je voulais aussi interviewer Paolo car il est italien et que j’avais envie de parler à travers son histoire des clichés que l’on peut avoir sur la gastronomie italienne mais aussi sur les italiens et sur les étrangers en général. »
Il faut que je vous avoue quelque chose, j’avais un peu peur d’interviewer mon père.
Ce n’est pas quelqu’un avec qui je parle beaucoup. J’avais, je pense, tellement d’appréhension que j’ai commencé par annuler deux fois, puis le jour où je devais aller chez lui, un samedi après-midi, je ne trouvais plus mon micro, je l’ai cherché dans tout Paris alors qu’en fait il était... chez moi, dans mon sac.
Mon père aime beaucoup manger et il aime aussi beaucoup faire à manger. Des choses assez élaborées. C’est un cuisinier-aventurier. Enfant, il nous faisait toutes sortes de poissons, de l’osso buco, des pâtes bolognaise le samedi midi, des feuilles de vignes, du lapin, des cassoulets… C’était la cuisine du week-end, la cuisine démonstrative, la poudre aux yeux du père pas très souvent là.
Quand je suis arrivée dans son appartement, il devait être 17h et il était en train de faire une soupe… Mais ce jour là j’étais venue pour faire avec lui un baklava.
Recette issue du livre de Gérard Markarian, 100 recettes de cuisines arméniennes.
ll y a quelques semaines à une soirée chez moi, Mehdi m’a parlé d’une fameuse conserve de viande, le kaddid, qu’il venait de ramener de Tunisie.
Il l’avait récupéré lors de l’enterrement de sa grand-mère Dalila que tout le monde surnommait Nana. J’ai eu l’impression que le kaddid avait pour Mehdi un peu plus de valeur qu’une simple conserve de viande. Et que sa grand-mère Nana semblait avoir eue une grande importance dans sa vie d’enfant en Tunisie et de jeune adulte en France. Je lui ai donc proposé de me cuisiner le couscous au kaddid de sa grand-mère Nana.
C’est drôle comme certaines choses peuvent être immuables, là, sans qu’on ne les questionne jamais. J’ai toujours mangé le gâteau de Simone sans me poser tellement de questions sur Simone, cette femme que je croisais petite, la bonne de mes arrière-grands-parents. J’aurais pu dire la « femme de service », « l’employée de maison » ou « la gouvernante ». Ç’aurait été plus politiquement correct. Mais dans ma famille, on a toujours appelé Simone : la bonne. Aujourd’hui je pars dans la maison de mes arrière-grands-parents questionner ma mère. Ensemble, on va faire le gâteau de Simone, à servir à tout moment de la journée, petit déjeuner et goûter.
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