Recettes de cuisine flexiterrienne

Si vous avez encore prévu un repas d'asperges en cette fin de saison, ou que vous voulez encore en congeler toute prêtes en morceaux, je vous propose une savoureuse recette saine de velouté aux épluchures d'asperges anti-gaspi, à réaliser avec les pieds et les épluchures (que l'on peut également congeler).

Surprenant non ? Et oui, c'est bien avec les épluchures que l'on peut faire ce velouté. Il suffit juste de rassembler un peu de patience pour passer le tout dans une passoire/chinois, dont le maillage n'est pas trop fin, mais suffisant pour retenir toutes les fibres qui nuiraient à la dégustation. N'hésitez pas à vous y essayer ; vous serez surpris(ses) du résultat !

Et si aujourd'hui on se faisait un sympathique petit repas alsacien, sans prétention, à partager en famille ou entre amis au déjeuner ou au dîner... Il est composé de produits régionaux, comme le fromage blanc onctueux, les pommes de terre, le lard fumé, les oignons, dont disposaient les fermes dans le temps.

Il peut être dégusté en chaud-froid tout au long de l'année et selon que l'on choisit de l'accompagner ou non de lardons fumés, il peut être végétarien ou non. Un vrai régal simplissime. Allez, je vous explique comment préparer ce petit plat...

La calderata, à l'origine, c'est un plat espagnol, dont le nom est dérivé du caldero dans lequel il est traditionnellement préparé. Ce plat a également voyagé aux Philippines, où ses bases sont restées: tomates, oignons, olives, mais où sauce poisson et pâte de crevettes ont apporté un petit supplément exotique. C'est classiquement un plat de viande (boeuf, porc, poulet) mais dans un esprit flexitarien, j'ai choisi de le préparer à base de pois chiches.

On parle souvent du flexitarisme comme d’un végétarisme modéré. Cette définition nous dérange. Elle voudrait dire que nous sommes avant tout des végétariens. Et, qu’être flexitarien tendrait à penser que nous nous tolérons quelques écarts en consommant de temps à autre de la viande, ou encore du poisson.

Notre nature profonde, qu’on le veuille ou non, est d’être des omnivores. C’est à dire d’avoir la capacité à se nourrir autant de matières végétales qu’organiques.

Nous nous qualifierons davantage comme des omnivores qui ont une consommation modérée de viandes ou de poissons. La nuance est mince? Mais, elle exclut toute forme de culpabilité. Nous sommes adeptes d’une alimentation de plus en plus responsable. Nous ne consommons pas en quantité et, nous sommes sensibles à la qualité. La consommation de légumes et de fruits est loin d’être non plus pour nous un supplice, nous aimons aussi en faire des ingrédients stars de notre repas.

Se nourrir reste avant tout pour nous source de plaisir,…et de partage. Ceci dit, place à notre suggestion…

Le rognon est un de nos petits péchés mignons. Notre consommation modérée de viandes, et de poissons, est compatible avec notre amour d’une cuisine rustique. Les abats s’invitent régulièrement dans notre assiette. Nous avons chargé dans notre panier un petit rognon. Gros ou petit, nous aimons le cuire entier et, crions au crime lorsque nous le découpe en morceaux. Pour l’amateur, il se consomme rosé.

Nous le cuisinons en général sur la braise, au barbecue, ou parfois comme ici, en cocotte. Nous aimons l’accommoder d’une sauce moutarde parfumée à l’estragon et, à la coriandre.

J'ai pris cette belle recette chez Marion de Cuisine de la marmotte. Ah elle m'inspire souvent avec sa cuisine flexitarienne.

Vegano sensibles, cet article n’est pas pour vous ! Nous nous qualifions de flexitariens, s’il faut choisir une case. Terme bien savant pour simplement dire que la viande et même le poisson ne font pas forcément partis de tous nos repas.

Mais lorsque nos instincts carnassiers se réveillent et que la perspective de s’offrir une part de feu pour se régaler d’une viande grillée, nous paraissons bien faibles. Nous renouons alors avec ces repas au coin du feu et redevenons Cro-Magnon pour quelques heures. Là encore, nous privilégions les circuits courts et, optons pour la viande d’un petit éleveur qui offre des viandes savoureuses.

Après s’être un peu bataillés avec les braises, nous déposons sur la grille une côte de bœuf -1kg pour 2 avec son os - préalablement badigeonnée d’huile d’olive pour une cuisson de 3 à 4 minutes par face (surface légèrement croûtée et morceau saignant/bleu).

Le flexitarisme c'est quoi ? C'est une alimentation dans laquelle viandes, poissons, oeufs... sont moins consommés, voir remplacés par des produits aux valeurs nutritionnelles identiques.

Profitons de nos derniers beaux légumes d'été gorgés de soleil pour nous régaler de légumes à couscous. Tout comme ma Ratatouille, mes légumes à couscous maison n'ont pas la prétention d'être une recette de couscous d'origine, mais comme je le dis toujours "ils répondent à mes goûts et c'est comme cela que moi je les aime...". Les végétariens se délecteront de ces légumes de couscous accompagnés de semoule, et les flexiterriens pourront, en plus, se faire griller quelques merguez et/ou cuisses de poulet désossées, ce qui leur constituera également un bon petit repas. Et là aussi, tout comme la ratatouille, je congèle des portions de légumes à couscous, qui se décongèleront aisément dans un faitout en hiver et constitueront un deuxième régal (sans le travail bien sûr... et ça c'est tout confort, vous verrez... !).

Voici une recette que j'ai prise sur un magazine italien paru cet été. J'étais curieuse de voir l'association aubergines/figues. Et bien, c'était super ^^.

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