Titre original : Fried Green Tomatoes at the Whistle Stop Cafe. 1987
Voir un extrait du film : Beignets de tomates vertes.
Née Patricia Neal, le 21 septembre 1944, à Birmingham, Alabama (états-Unis) est une écrivaine et actrice américaine.
Ninny, 86 ans raconte à son amie Evelyn l'histoire de Whistle Stop, en Alabama. Il s'en est passé des choses, dans cette petite bourgade plantée au bord de la voie ferrée! Et Evelyn, quarante huit ans, mari indifférent, vie sans relief, écoute fascinée. Découvre un autre monde. Apprend à s'affirmer grâce à Ninny, l'adorable vielle dame.
Création d'un Club du Cochon à Whistle Shop
Grâce à l'appui du service du Développement de l'Alabama, un Club du Cochon a vu le jour à Whistle Shop.. Pour tous renseignements on est prié d'appeler Mrs bertha Vicks. Bertha a dit que miss Zula Hight of Kitrel, en Caroline du Nord, a acquis un cochon de Chine certifié pure race en sept jours, et Bertha a ajouté que vous pourriez en faire autant si vous vous en donniez la peine. Selon elle, posséder un cochon de pure race est une marque de distinction pour vous et votre communauté et vous mettra sur le chemin de la prospérité, car il sera la première pierre d'un revenu confortable le restant de vos jours.
Idgie buvait un café en bavardant de tout et de rien avec son ami Smokey, vagabond de son état. Dans la cuisine, Sispey et Onzell étaient occupées à faire frire une montagne de beignets aux tomates vertes pour la foule du déjeuner tout en écoutant des gospels à la radio, lorsque Ocie Smith vint frapper à la porte de derrière .
L'instant d'après, Sispey entrait dans le café en s'essuyant les mains sur son tablier
-Miss Idgie, y a un garçon de couleur qui voudrait vous causer.
Ocie Smith, un ancien camarade de jeux de Troutville, qui travaillait maintenant à la gare de triage.
-Ohé, Ocie ! Comment ça va ?
-Bien Miss Idgie.
-Qu'est ce que je peux faire pour toi ?
Miss Idgie, on est toute une bande au triage et ça fait deux mois que tous les jours, on sent cette bonne odeur de barbecue et on voudrait savoir si vous pourriez pas nous vendre quelques sandwiches barbecue. J'ai tout l'argent qu'il faut.
-Idgie soupira en secouant la tête.
-Laisse moi te dire une chose, Ocie. Tu sais que si ça ne tenait qu'à moi, tu pourrais passer par la grande porte et t'asseoir à une table, mais tu sais que je ne peux pas faire ça.
-Oui, Miss Idgie, je le sais.
-Il y a pas mal de salopards en ville qui n'hésiteraient pas une seconde à foutre le feu à cette baraque, si je le faisais. Et il faut bien que je vive.
-Je comprends Miss Idgie
-Mais tu vas dire à tes collègues, au triage, qu'ils n'hésitent pas à venir frapper à la porte de la cuisine, et on leur servira tout ce qu'ils veulent.
Ocie eut un grand un sourire:
-Oui, Miss Idgie. Merci Miss Idgie.
-Sispey, donne-lui ses barbecues et tout ce qu'il voudra. Donne lui aussi de la tarte.
Sispey marmonna entre ses dents:
-Vous allez attirer le malheur sur cette maison, miss Idgie. Si jamais les Ku Kluxes apprennent ça, moi;, j'serai plus là pour voir ça, non, Seigneur, j'serai plus là.
Mais elle prépara les sandwiches et ajouta dans le grand sac un carton de jus de raisin, de la tarte et des serviettes en papier.(...)
(...) Mais malgré toute sa stupeur, Big George fut prompt à réagir. Il n'y a aucune excuse possible pour un Noir qui avait tué un Blanc en Alabama, et il n'eut pas à réfléchir à deux fois à ce qu'il devait faire.
Il empoigna le corps de Frank Bennet et le balança sur son épaule.
-Viens garçon, dit-il à Artis.
Il se dirigea vers la remise en bois au fond de la cour et déposa à terre son fardeau.
-Tu vas m'attendre ici jusqu'à ce que je revienne. Il faut que je me débarrasse de la camionnette.
(...)
A sept heure trente, Big George avait déjà tué un cochon et mis de l'eau à bouillir dans le grand chaudron.
plus tard, dans l'après-midi, quand Grady avait rappliqué avec ces deux policiers à propos du blanc disparu, Artis avait failli tomber dans les pommes en voyant l'un des hommes approcher et jeter un coup d’œil dans l'énorme marmite. Il était sûr que le type avait vu le bras de Frank Bennet danser parmi les morceaux de cochon. Mais évidemment il n'en était rien car deux jours plus tard, le même bonhomme, un gros rougeaud dit à Big George qu'il n'avait jamais mangé meilleur barbecue de sa vie, et il lui demanda quel était son secret.
Big George sourit et répondit:
-Merci m'sieur, mais pour tout vous dire, le secret est dans la sauce.
1 belle tomate par personne
sel & poivre
chapelure de maïs
saindoux
Découper les tomates en rondelles, assaisonner avec poivre et sel, puis les paner. Les faire frire de chaque côté dans le saindoux bien chaud.
A mourir de plaisir
3 cuillers à soupe de saindoux
4 belles tomates fermes, découpées en tranches épaisses
œufs battus
chapelure
farine
lait
sel et poivre
Bien chauffer le saindoux dans la poêle. Plonger les tomates dans les oeufs battus. Les faire frire lentement jusqu’à ce qu'elles soient bien dorées des deux cotés. Disposer les tomates dans un plat. Saupoudrer de farine le saindoux resté dans la poêle et bien mélanger, puis ajouter une tasse à thé de lait chaud et cuire en remuant jusqu'à épaississement de la sauce.
Ajouter sel et poivre selon le goût. Verser sur les tomates et servir chaud.
Il n'y a rien de meilleur au monde.
Mardi gras c’est le carnaval mais aussi les gaufres et les beignets ! Connaissez-vous bien cette tradition à laquelle on ne résiste pas !
Ne préparez pas votre pâte à frire trop tôt, lorsqu'elle est prête il faut l'utiliser sans attendre.
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