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Rakhssis el gamh, galettes fines de semoule au blé dur complet non raffiné, riches en fibres,, pétries au beurre fermier frais pour accompagnement de plats et mijotés, chorba et tartinades du petits déjeuners

Matloue lemtered ou metred, matloue el kahwa, des matloues-beignets ou galettes levées au miel ou au sucre et beurre fermier, cuites sur tôles ou à la poêle, d'origine phénico-carthaginoise , petite agglomération punique de Bône antique, ces galettes se sont étendues sur tout le Maghreb et ont pris diverses étymologies au Maroc et dans une région montagneuse céréalière en Algérie Mila ! La particularité de matloue lemtered ( cérémonie typique des anciennes traditions bônoises ) est qu'il est presque frit , il est cuit dans un fond d'huile au même titre que matloue el hout ! Léger telle une plume, aérée, ce n'est que du beignet -galette en somme !

Le rakhssis bônois mbassess est une galette typique bônoise à la semoule sablée puis pétrie au beurre et parfumé de fleur d'oranger. Idéal pour ramadan en accompagnement de plats, de chorba et tartines au beurre pour petit déjeuner. Contrairement à la kesra plus fine qui à l'origine ne contient pas de levure, ces galettes sont plus épaisses car on utilise du levain ou de la levure boulangère. Les rakhssiss sont entre la kesra et le matloue. Pas vraiment les mêmes galettes.

kesra b zaït ou galette à l'huile sans levure , du pain Algérien à la portée de tous. Une galette à pâte dure à base de semoule fine de blé dur, sorte de galette sablée qui se conserve la journée car bien graissée, on utilise du bicarbonate de soude à la base qui a été remplacé par de la levure chimique par la suite, ce qui fait qu'elle soit légère contrairement à la galette de chakhchoukha qui ne contient que du sel et de l'eau et le rakhssiss qui est une spécialité bônoise à l'origine, le rakhssiss contient du levain fait maison autrefois mais la levure boulangère l'a détrôné quelque part, il est parfumé de fleur d'oranger, sablé et pétri avec du beurre fermier un peu plus épais que la kesra et moins gros que le matloue qui est une galette à pâte molle et spongieuse à la levure boulangère .

Recette de la Harcha galette de semoule marocaine ultra fondante (حرشة), facile et rapide, qui diffère de la recette traditionnelle.

Raghda- Kesra ou kesret el chiir, galette à la semoule d'orge pur à l'huile d'olive, fine et croustillante considérée comme le pain du pauvre, l'orge était la nourriture des prophètes et des nobles disait grand mère. La semoule d'orge était surtout utilisée en temps de guerre et de famine, malgré qu'elle soit difficile à manipuler du fait de l'absence de gluten, elle reste nutritive et riche en fibres, un laxatif naturel, riche en sels minéraux et vitamines, on conseillait l'orge en diététique pour les personnes atteintes de maladies endocriniennes et chroniques ( hypertension, désordres digestifs et intestinaux et diabète ), l'orge entre dans la composition de l'alimentation des enfants dans les pays sous développés pour sa teneur en protides et Oligo éléments! C'est aussi un antioxydant .

Kesra, galette très fine à la semoule, parfaite pour les tartinades, mezzés ou en accompagnement de mijoté.

Jéri- jari tchich ou chorba à l'orge à l'agneau, soupe traditionnelle de l'est algérien et de la Tunisie, l'orge est préparé de la même façon que le frick , l'orge est torréfié et concassé, avec lequel on épaissit les soupes, très sain et très apprécié par nos aïeux particulièrement et qu'ils accompagnent de galettes à l'orge pur ( raghda ) ou de l'orge mélangé à de la semoule de blé dur. Ce n'est pas de la semoule d'orge avec laquelle on réalise du pain. A l'origine c'est une soupe repas, plat unique des plus savoureux qui fut déclinée en entrée chaude ces dernières années. L'orge et le boulghour sont d' anciens épaississants de soupe ou jari bônois préparés en hiver . Ils sont aussi utilisés en accompagnement ou plat principal car plus économiques, introduits par les ottomans, étant des sous produits pour les jours de disette en temps de guerre et de restriction alimentaire, puis délaissés après l'introduction du riz dans nos mœurs racontait maman, beaucoup de travail en découlait lorsque les vieilles familles faisaient leurs provisions pour l'année, rien n'est acheté dans le commerce pour la simple raison qu'il n'y en avait pas, tout était fait maison jadis. Jari ou jéri: chorba Tchich: orge concassé

Zrayga, plat typique bônois, sorte de soupe au lait à l'émietté de galette fine aux dattes et aux noix. Plat consommé autrefois pour le souper des autochtones bônois et au shour à ramadan. Les repas du soir d'antan de nos aïeux se composait souvent de soupes au lait parmi tant d'autres plats rustiques, les plats consistants étaient réservés pour les déjeuners. Cette zrayga, se compose de galette fine faite de semoule de blé dur, que l'on émiette finement et que l'on laisse sécher pour durcir un peu car avec des galettes fraîches, le plat sera une bouillie de semoule. Souvent la zrayga est consommée sans autre ajout que quelques noisettes de beurre frais dessus. Les dattes sont ajoutées pour améliorer le plat. Les noix sont un ajout personnel.