Après le jari ou chorba tchich aux boulettes de viande hachée, typique Bônois, voici celle au
poulet et agneau ou au veau de lait, une soupe à l'orge qui n'est pas de la semoule d'orge ( tchicha ) que l'on utilise pour les pains et galettes, l'orge est trié, lavé, séché et concassé maison, comme pour le frick une soupe savoureuse que l'on consomme à la rupture du jeûne ( ftour ), un délice qui fait du bien par temps chaud ou froid quand on jeûne à ramadan.
Il ne doit pas y avoir de gras qui surnage sur les jaris ou soupes, ça n'est pas apprécié !
L'orge et le
boulghour sont d' anciens épaississants de soupe ou jari bônois préparée en hiver , en accompagnement ou plats car plus économiques, délaissés avec l'apparition du riz dans nos moeurs racontait maman.