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Le festin : histoire d'un estomac

Le festin : histoire d'un estomac
Le festin : histoire d'un estomac

L'auteur

(Auteur inconnu)

L'oeuvre

De tous les dieux de l'Olympe, Hadès était le seigneur du Monde souterrain. Ambassadeur de la Mort, maître de l'en-deçà, fils de Cronos et frère de Zeus, il vivait dans un lieu protégé par le puissant fleuve Styx, que l'on ne pouvait traverser que grâce à la barque du revêche Charon, le passeur. Des trois contrées des royaumes de l'au-delà - la plaine des Asphodèles, le Tartare et les champs Elysées -, Hadès avait choisi la dernière, jardin de bonheur où le temps s'écoulait paisiblement, loin du souffle tourmenté du Tartare. Il y habitait avec sa femme, Perséphone, et son chien Cerbère, terrible gardien du domaine de la Mort, divin canin à trois têtes. Hadès avait vraiment tout pour être heureux. Mais à quoi bon être dieu si l'on s'ennuie ? Loin des querelles de ses frères de l'Olympe - Zeus n'ayant cesse de tromper Héra avec la première nymphe venue - Hadès n'avait rien à faire. Pas de sujets à gouverner, pas de femmes à conquérir. Juste un jardin à entretenir et une épouse à contenter, un chien à nourrir et un gardien à héberger... Alors pour tromper son ennui, Hadès mangeait. Il mangeait divinement bien. Il se nourrissait des morts. Ceux-ci lui arrivaient par les périlleux chemins de l'au-delà, traversaient le Styx sur la barque de Charon, faisaient grogner Cerbère et enfin se retrouvaient devant lui, dans son assiette, prêts à être dévorés. Hadès, dieu au divin appétit, mangeait tous les morts. Il aimait particulièrement la tête, pour le jus cervical qu'elle contenait ; il adorait en faire craquer la coquille, et sentir la crème sucrée d'intelligence se répandre sur sa langue de gourmet. Mais il ne dédaignait pas le reste du corps. Parfois, après s'être cuisiné une sauce grisonnante en broyant plusieurs cerveaux, il détachait les membres un par un, et, les tenant par les extrémités, les trempait dans la sauce avant de les grignoter en apéritif. Mmmh, délicieux ! C'était un régal, disait-il. Puis il avalait les troncs, souvent d'une bouchée ; il aimait les gober. Il préférait de temps en temps les découper en rondelles, pour les accommoder en salade - Hadès avait un jardin potager que n'aurait pas réprouvé un lapin, aussi mort fût-il. Quand une humeur joyeuse le prenait, il hachait dix ou vingt cadavres, puis les mélangeait avec des petits champignons et une sauce de sang coagulé d'accidentés. Après des éternités d'essais et d'échecs, le vrai dieu de la table connaissait mille et une recettes pour savourer un mort, et il le faisait avec une satisfaction qui faisait plaisir à voir et à entendre. Hadès aimait la viande bien cuite. C'est pourquoi il appelait souvent à lui les personnes âgées, dont la chair ferme dégageait un fumet de barbecue de plein été. De temps en temps, ses recettes nécessitaient un mort très cuit, et alors il laissait vivre certaines personnes jusqu'à cent ans, avant de les cueillir pour mieux les déguster : il les faisait revenir dans un fait-tout. Il lui arrivait parfois d'en oublier un ; il se trouvait alors obligé de l'accommoder avec du sang plus jeune, dans lequel il laissait tremper le corps rabougri quelques jours, pour qu'il ramollissât : cela donnait à la viande un goût de faisandé qui n'était pas pour lui déplaire. Hadès ne détestait pas non plus les morts saignants ou à point. La chair des moins de vingt ans était souvent trop élastique, mais en sandwich entre deux quinquagénaires, cela s'avérait être une alliance de saveur qui constituait un en-cas idéal. Il appréciait particulièrement le goût amer de l'adrénaline qui précède les accidents ; cela créait un petit picotement qui le mettait en appétit. Quand il se sentait d'humeur légère, il se concoctait une salade de viande crue. Il lui fallait du temps pour préparer un tel plat raffiné, aussi faisait-il attendre les morts dans la contrée infernale qu'était le Tartare. Il en vint même à associer ce monde avec sa viande crue, créant un nouveau plat qu'il baptisa... Tartare. Recouverte de poivre à outrance, la viande saignante d'un enfant lui mettait la bouche en feu. Pour se calmer, il avalait alors plusieurs dizaines de morts en entier, sans même prendre le temps de les mastiquer, déglutissant goulûment l'enchevêtrement de corps bien salés. C'était, disait-il, son " petit péché ". Hadès était né en Grèce, sur les monts de l'Olympe (mais il avait cependant rapidement gagné son foyer dans le Monde souterrain). Ceci explique peut-être son goût premier pour la viande blanche. Néanmoins, un gourmet comme le souverain des morts ne pouvait ignorer la saveur de la viande noire ou la délicatesse de la viande jaune, et il dévorait chacune d'entre elles avec une égale avidité. Il se constituait souvent des brochettes alternant différents types de viandes, qu'il accommodait avec des haricots et de la sauce sombre de condamnés à mort. A chaque bouchée, il occupait alors toutes ses pensées à discerner les différents individus parmi les nombreuses saveurs qui se déroulaient sur sa langue. Un vrai plaisir ! De temps à autre, quand la chaleur de son royaume souterrain se faisait vraiment trop étouffante, il allait cueillir un esquimau pour s'offrir un dessert glacé. Ou bien il savourait la fraîcheur d'un noyé. C'est ainsi que l'empereur de la Mort déjeunait tout le temps. Pendant chacun de nos jours - le temps ne s'écoulant point pour qui est divinement dieu -, pendant chacune de nos minutes, il ingurgitait des milliers de cadavres. Il lui arrivait parfois de faire une crise de boulimie ; il provoquait alors épidémies, guerres et catastrophes naturelles, pour voir affluer les morts et satisfaire son appétit insatiable. Quand il avait besoin de millions de têtes, il faisait exploser une bombe ou ordonnait un tremblement de terre ; ensuite il vidait les cerveaux, puis laissait sécher les corps quelques heures avant de les hacher, ou de les déguster en hors-d'ouvre, tout croustillants. Il lançait souvent des morceaux à son chien, Cerbère, fidèle gardien du Monde souterrain, monstre sauvage des rives du Styx. On pouvait alors entendre les aboiements des trois têtes qui se disputaient la nourriture, n'hésitant pas à se mordre... Hadès se levait alors, furieux, et après avoir insulté la bêtise du chien, lui offrait un tas de corps pour contenter les trois gueules bavantes de rage et de faim. Puis il venait se rasseoir à sa table et festoyait de plus belle, les yeux luisant d'un bonheur purement olympien. " Gourmet et gourmand, disait-il la bouche pleine, il ne sera pas dit que le dieu de la Mort n'a pas de goût ! " Seulement voilà, Perséphone, elle, était végétarienne. En digne fille de Déméter, déesse des moissons, du blé et de toutes les plantes, elle ne mangeait que les dons de la Nature. Svelte et gracieuse, un régime équilibré la maintenait en pleine forme ; son teint de pêche conservait toute sa jeunesse, et son corps finement ciselé laissait ressortir ses hanches appétissantes. Hadès, après s'être empiffré de millions d'hommes, aimait la dévorer du regard, et finissait par la savourer souvent d'un trait, haletant derrière un buisson des champs Elysées. Mais elle voyait d'un oil de plus en plus mauvais la divine bedaine de son olympien de mari, qui s'étalait grassement devant le trône royal. Hadès, jadis musclé et beau - il avait quand même réussi à séduire Perséphone, après l'avoir enlevée à sa mère !-, Hadès, jadis svelte et sportif, se complaisait dans le gras de son corps. Il en devenait paresseux. Moins habile de ses gros doigts boudinés, il ne jardinait plus et devenait grossier. Le cou noyé dans l'obésité, le souverain des royaumes caverneux ne s'occupait plus de sa femme, et elle haïssait le ventre qui recouvrait le divin membre qu'elle avait tant apprécié. La coupe était pleine de regrets furieux qui débordaient de rage. Alors que ses cousins, les dieux olympiques, vivaient en Grèce, Hadès, le dieu boulimique, vivait en graisse. Et cela, Perséphone ne pouvait plus le supporter. Vint ainsi le jour où elle abandonna ses cultures pour remettre son mari dans le droit chemin - " il ne manquerait plus qu'il ne devienne alcoolique ! ". Elle lui fit une scène terrible, et le monde trembla si fort que Zeus, dieu parmi les dieux, crut à une nouvelle attaque des titans... à moins que ce ne fût Héra qui eût découvert sa liaison avec l'une des néréides. Perséphone, d'ordinaire si douce, si compréhensive, se fit si ferme et si orageuse qu'Hadès céda, et baissa ses bras trop lourds. De son esprit gras et affamé, il formula la promesse de ne plus manger d'hommes. Dans les premiers âges qui suivirent cette terrible décision, il avalait tout de même quelques morts en cachette : l'on mourait sur Terre, mais seulement d'accidents et de maladie, jamais de vieillesse. Malheureusement, Perséphone le perça à jour, et l'enchaîna dans son potager, libérant sa colère dans tous les champs Elysées. Le Styx sortit de son lit, Cerbère gronda par trois fois et Charon haussa le sourcil gauche de sa somnolence, mécontent d'être dérangé par le bâtard. Le dieu de la Mort arrêta donc de manger, et les Hommes cessèrent ainsi de mourir. * * * Sur Terre, la mort est devenue impossible. On naît mais on ne meurt pas. Chaque jour, alors que des milliers d'enfants découvrent la lumière, ce sont des milliards de vieillards qui regardent le temps qui passe sans trépas, attendant vainement que leur heure ne vienne, sachant qu'elle ne viendra jamais. La surpopulation du quatrième âge menace de submerger le monde. Les vieux sont malades, handicapés, ils souffrent mais ils ne meurent pas. Dans certains pays, les autorités ont décidé de ne plus les nourrir, car on ne peut produire assez ; aussi peut-on entendre les longs hurlements affamés qui parcourent les réserves, où parfois on a recours au cannibalisme : les pauvres bougres, rendus fous par la faim, se mangent entre eux. Mais personne ne meurt. Les plus chanceux ont perdu conscience et ne ressemblent plus qu'à des squelettes informes que l'on jette dans un trou ; pourtant ils vivent toujours, prisonniers d'une souffrance éternelle. Mais il y a pire : les accidentés ne décèdent plus. Côtes défoncées, colonne vertébrale cassée ou jambes broyées, on souffre, on pleure mais on ne meurt pas. Même les décapités survivent encore : ils deviennent fous de souffrance et ne cessent de hurler, à jamais. La police enferme leur tête dans un coffre et laisse ces criminels tourmentés dans les " prisons d'état "... il n'y a personne pour protester contre ce système. En France, nous avons dépassé les trois milliards d'habitants. Le vieux président, Klaus Emengsatz, a 462 ans, mais il est toujours en assez bon état. Il a fêté récemment la naissance de son petit-fils à la treizième génération... bien que les mesures coercitives de contrôle des naissances soient redoutablement appliquées, et que les femmes aient rarement le droit d'avoir un enfant. Mais lui, c'est le président. Quant à moi, je fais partie des quelques-uns uns que la maladie n'a pas encore touchés. Avec la prolifération de la vieillesse et de la famine, les épidémies se sont développées et la Terre entière est atteinte. Mais personne ne meurt. Depuis que la Peste sclérotique a fait son apparition dans les ghettos de Berlin, nombreux sont ceux qui présentent un visage rongé par l'horreur et la douleur ; ils en deviennent dangereux, et le nombre de viols a triplé en dix ans. Le Bureau du Quatrième Age a ainsi prévu que dans cinq siècles, plus personne ne sera capable de se lever ou même de raisonner. Le monde souffrira, infirme. A jamais. Klaus Emengsatz a donc décidé de m'envoyer au devant d'Hadès, l'empereur des contrées oubliées, pour le remettre en appétit. Je m'appelle Ennamuël Cardigan et mon nom est déjà mondialement connu ! Je suis devenu un héros. Ma mission est simple : je dois me faire manger. Le président espère que mon bon goût réveillera la boulimie du seigneur du Monde souterrain et qu'il se remettra à table, dévorant les milliards de surproduction humaine. Ma mission est simple, et pourtant cela sera difficile. J'ai appris toutes les ruses de la séduction et tous les artifices de la persuasion pour que le dieu m'avale. Je suis jeune, beau, en pleine forme, et tous espèrent que le souverain des jardins de la Mort appréciera ma chair au point de reprendre goût à la viande. Tous prient pour ma mort. Et moi aussi. Chaque détail a été soigneusement préparé. Le président a écrit à Orphée, le joueur de lyre qui avait trouvé le périlleux chemin menant chez Hadès pour récupérer sa bien-aimée, la dryade Eurydice. Le musicien, touché par les malheurs de l'humanité à laquelle il avait jadis appartenu, m'a envoyé un chien et une lyre. Le chien m'a guidé jusqu'au Styx, où tout d'abord Charon a refusé de me laisser passer, car je n'étais pas mort. Mais quand j'ai fait rebondir mes doigts sur les cordes de la lyre magique d'Orphée, il en est sorti un son si pur, si joli, si divin que le passeur du Styx a laissé traverser celui qui pouvait jouer une si belle musique. Le stratagème d'Orphée a une fois de plus fonctionné ! Cerbère a voulu me manger, mais la lyre l'a calmé, et c'est comme un chiot tout mignon qu'il m'a laissé passer. Pour l'instant, je suis soigneusement caché derrière un arbre des champs Elysées, et je vois Hadès qui jardine, à quelques centaines de mètres de moi. Je reprends mon souffle et mon courage, puis je me lance. * * * Perséphone était radieuse. La graisse de son mari avait fondu au soleil de son jardin potager, et à grand renfort de footing dans les champs Elysées, dans le Tartare ou dans la plaine des Asphodèles, à grand abus de crawl dans le Styx sauvage, il était redevenu le jeune dieu fougueux qu'elle avait connu au temps de son enlèvement. Hadès semblait avoir perdu tout intérêt pour la viande, et les cultures de carottes l'avaient rendu aimable, affectueux et dévoué à sa reine. Un bonheur parfait coulait au royaume de la Mort, et Perséphone savourait ces instants de plaisir avec une joie que Déméter louait à chacune de ses visites. Charon, au chômage, bronzait sur les rives du Styx, et Cerbère arrivait à ne pas s'ennuyer en essayant tant bien que mal d'attraper sa queue - avec trois têtes, cela relevait de l'exploit divin. Un matin, Perséphone nettoyait les buissons de son jardin quand soudain, elle tomba bras à nez avec un humain, qui manifestement ne semblait pas être mort. Elle le fixa d'un oil soupçonneux. L'homme était si jeune, si beau, si appétissant qu'elle craignait que son mari ne salivât un peu trop à sa vue. Ennamuël Cardigan, lui, était mort de peur. Si son discours avait été minutieusement préparé, il n'avait prévu de rencontrer Perséphone, qu'il croyait rendue chez sa mère. Cependant, reprenant son courage d'une main, s'essuyant le front de l'autre, il débuta sa plaidoirie pour être mangé. Perséphone l'écouta d'une oreille de plus en plus furieuse... Ce fut ainsi qu'Ennamuël Cardigan n'eut pas le temps d'achever de convaincre la déesse. Elle le prit entre le pouce et l'index, lui montra Hadès qui bêchait au lointain, et murmura dans son oreille : " Vois-tu le beau dieu là-bas ? C'est Hadès qui a fait un régime. Et je ne veux pas que cela change. Tu comprends ? Je vais donc te faire disparaître, humain... ". Dans un croquement dégoûté, elle l'avala sans autre forme de procès. C'était le seul moyen de cacher la présence de la viande au maître des lieux : pour préserver la divine beauté du souverain de la Mort, Perséphone s'était sacrifiée. Il n'y eut qu'un seul problème : elle lui trouva bon goût... Alors petit à petit, elle pécha. Elle commença à s'empiffrer de morts en cachette. En effet, depuis que son dieu avait cessé de dévorer, elle s'ennuyait énormément : elle n'avait plus de raison de se plaindre... alors elle noya son ennui dans le sang des macchabées. Ennamuël Cardigan avait réussi sa mission ! Mais il n'eût jamais cru si bien faire : quand Hadès découvrit le vice de son épouse, qu'il devina à cause de l'embonpoint qu'elle arborait, il voulut la gifler... mais ne put s'empêcher de goûter à quelques hommes auparavant. Dans sa colère, il oublia toutes ses bonnes résolutions, et l'inévitable ne fut pas évité. Miam ! Comment avait-il pu oublier les joies de la table ? Depuis ce jour-là, Hadès et Perséphone mangèrent, dévorèrent, se goinfrèrent, s'empiffrèrent et festoyèrent encore et encore. Klaus Emengsatz fut dégusté dans une soupe avec deux cents polonais. La Peste avait un rien d'épicé qui relevait les repas, et la souffrance continue avait fait sécréter une hormone acide qui titillait les papilles des deux gourmets. Ils appréciaient tout particulièrement la délicatesse des humains, qui leur avait préparé de grands stocks de têtes à éclater, prêtes à être vidées pour confectionner une gelée d'intelligence pervertie. Les deux obèses n'arrêtaient plus de manger. Toute l'humanité trépassa dans une clameur divine de festin olympien. Et vint le jour où le dernier homme fut englouti... * * * Du haut de son blanc nuage, Zeus quitta les bras de Sémérine, une nymphette des bois, évita Héra et partit à la recherche de ses sujets mortels qui avaient disparu. Quand il vit les deux obèses qui se querellaient à propos de leur dernier repas, ses yeux lancèrent des éclairs. Furieux, il bondit ! Et les dévora jusqu'au petit doigt, aussi gras fût-il. Il n'y eut qu'un seul problème : il leur trouva bon goût... Ainsi le dieu des dieux, maître de l'Olympe, roi des terres, des airs et des eaux, l'immortel tout-puissant des infinis universels commença à goinfrer. La gourmandise était un vilain défaut mais Zeus s'en moquait. Il avala tous les animaux, les arbres, les pierre ; il engloutit le monde. C'était bien plus amusant que de tromper sa femme ! Puis, quand la Terre eut disparu, il regarda d'un oil avide ses frères et ses enfants. Tous y passèrent : Poséïdon, Hermès, Dyonisos, Athéna... même les titans furent manger lors d'un festin divin. Quand il n'eut plus rien à avaler, quand il fut seul, Zeus divinement obèse s'appuya au pied du néant pour se reposer. Il avait trop mangé ; son ventre gargouillait. Dans un hoquet immortel, il explosa en un chaos divin. Bang. Big bang. Du fin fond de son néant, Ouranos, le créateur de toute chose, leva une paupière : " Ah nom de dieu, vous n'allez pas recommencer ! ". Bon appétit...

Crédit photo : quattrostagioni

Un article ajouté le 29/02/16  - Mis à jour le 10/03/22 .

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