Certes le vin est de toutes les saisons et de toutes les fêtes. Mais le duo cassoulet et vin rouge du Languedoc se déguste plus volontiers l’hiver au coin du feu que sous la tonnelle par temps de canicule. Ne tombons pas cependant dans la caricature : les vins blancs ou les rouges légers, ne sont pour autant pas absents de notre sélection.
Voici un choix de bouteilles à découvrir entre amis autour d’un bon boeuf bourguignon, d’une blanquette, d’un cassoulet, etc.
Nul besoin de longues tirades pour vous réveiller les papilles avec ce classique parmi les classiques. Une chose quand même : n’allons pas mettre un Pommard ou un Meursault dans la sauce mais, pour faire honneur à la bonne règle qui est de servir le même vin que celui utilisé pour la sauce, sachons rester les pieds sur terre et optons pour un Beaujolais charnu, harmonieux et fruité comme le Brouilly « Reverdon » du Château Thivin.
A recette classique, accord classique. Si certains peuvent encore hésiter entre blanc et rouge, coupons court à tout débat car ici pas de discussion possible, il nous faut un blanc sec de Chardonnay, un peu austère et avec un minimum de bouteille. Nous avons déniché dans le vignoble du Mâconnais un délicieux Saint-Véran, le Domaine des Crais Vieilles Vignes élaboré par la famille Tissier, propriétaire depuis quatre générations sur la commune de Leynes.
A vrai dire, de léger, nous n’avons pas trouvé grand-chose. Néanmoins, ce titre farceur a attiré notre attention et nous a donné envie de vous guider pour un accord mets-vin réussi. L’origine du cassoulet est à Castelnaudary aux confins nord-ouest de l’Aude. Curieusement, peu de viticulture répertoriée dans ce secteur. On trouvera, au plus près, le vignoble de l’appellation Cabardès dont on dit que ses rouges bénéficient à la fois des influences méditerranéenne et océanique, alliant ainsi fraîcheur et puissance. La Cuvée Guilhaume du Château Jouclary en est un bel exemple.
C’est dans une petite auberge de Montluçon dans l’Allier que nous avons ce souvenir extraordinaire d’un coq au vin préparé avec maestria par un chef portugais plein d’humilité. Servi avec le Saint-Pourçain « Cuvée R » de Terres de ROA, nous avons été subjugués par la précision de cet accord de terroir, finesse et profondeur répondant coup pour coup à la tendreté de la volaille et la justesse du dosage d’épices, minéralité et délicat fruité s’invitant en écho au même vin utilisé pour faire mariner le coq.
Ce classique de la gastronomie de terroir est toujours l’occasion de (re)découvrir les vins d’Alsace, trop souvent oubliés à l’heure des courses chez le caviste. En effet, il est vraiment dommage de passer à côté de la qualité et de la typicité offertes par tant de bouteilles de ce beau vignoble. Pour notre choucroute garnie alsacienne, il fallait faire un choix parmi beaucoup de candidats et nous nous sommes laissés convaincre par le très sec et minéral Riesling Leimental de Barmès-Buecher.
Utilisés dans les garnitures de sauce blanches, pour la blanquette de veau par exemple.
Un ragoût de boeuf classique de la cuisine française cuisiné au vin rouge de Bourgogne.
Glacer à blanc et à brun des petits oignons pour une blanquette de veau traditionnelle par exemple.
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