Recettes de cuisine légère de Les Gourmands disent - Page 3

[Un peu de légèreté!] 🥗 Une nouvelle suggestion pour accompagner un assortiment de jeunes pousses de roquette, de moutarde rouge et de mizuna...

[On mélange...] 🥗 La salade ne se résume pas à de la laitue, de la romaine, de la scarole, de la frisée, de la feuille de chêne… Il en existerait plus de 2000 variétés. Un de nos petits producteurs propose, chaque samedi sur notre marché, différents types de feuilles qui peuvent être consommées en salade. Parmi lesquelles, on trouve de la roquette, de la moutarde rouge ou encore du mizuna. Si les 2 premiers vous parlent davantage. Vous connaissez peut-être un peu moins le mizuna. Ce dernier est une variété de chou japonais que l’on consomme presque essentiellement en salade. Ses feuilles légèrement crénelées sont généralement d’un vert plutôt foncé. Il existe aussi une variété aux feuilles de couleur pourpre. Chacune de ces plantes à une saveur bien particulière. Il est intéressant de les associer. Choisissez de jeunes feuilles pour un usage cru. Les plus grandes seront plutôt utilisées en cuisson...

Le bonheur est dans l'assiette ! Nous n’aurons jamais consommé autant de cèpes cette année ! Les cueilleurs sont heureux et, nous pouvons multiplier les recettes. La cuisine est une histoire d’ingrédient qu’il faut surtout ne pas dénaturer, en quelques mots respectés… Certains se suffisent à eux-mêmes et, n’ont pas besoin de lourds artifices pour s’exprimer dans l’assiette. C’est le cas du cèpe. Il est délicieux cru! On le consomme presque tel quel avec un filet d’huile d’olive, une pincée de sel. Pour cette suggestion, nous avons pris soin de choisir de petits spécimen. Nous les avons coupés en tranches un peu épaisses. Nous avons ajouté quelques brins de romarin finement ciselés et des copeaux de parmesan.

[C'est poisson...] 🐟 Entre tradition [héritage chrétien] et raison [le PNNS* recommande de consommer au moins 2 fois du poisson par semaine], nous vous proposons une suggestion autour du poisson. Si, nous consommons assez régulièrement du poisson, nous cuisinons finalement que très rarement du saumon. C’est pourtant un poisson riche en Oméga 3 et 6… Pour notre recette, nous avons préparé une sauce à base de soja. Nous avons fait cuire notre saumon au four [à l’unilatéral]. Nous avons profité de dernières petites courgettes que nous avons simplement poêlées. Au moment du dressage, nous avons rajouté quelques tiges d’oignons cébettes.

[Câpres ou pas câpres?] 🌱Nous sommes à l’heure des souvenirs. La rentrée a sonné et, pour prolonger un peu cette « nonchalance » que caractérise les vacances, nous nous raccrochons à nos pensées. Un soir d’été, sur les bords du lac Majeur, nous avions dégusté une petite salade de haricots rouges. Ce célèbre haricot italien que l’on appelle Borlotti. Ce haricot a la chair ferme et, un petit goût noiseté. Il est souvent utilisé en soupe, en salade, en minestrone,… Nous nous sommes souvenus de quelques uns des ingrédients qui composaient cette salade. Nous aurions été incapables de faire la même. Histoire d’éviter la comparaison ? Peut-être, mais aussi parce que c’est notre manière de cuisiner. Nous aimons apporter notre touche personnelle à un plat. Nous avons aromatisé notre salade de quelques oignons nouveaux et de filets d’anchois. Nous avions un doute. Y avait-il des câpres ou pas? Nous avons choisi d’en ajouter. Nous avons eu l’idée [géniale] d’ajouter un peu de kumquat confit, rapporté d’un périple en Provence. Nous avons pris soin de faire tremper les haricots rouges dans de l’eau additionnée de bicarbonate de soude, pendant une nuit, avant de les cuisiner pour les rendre plus digestes.

Nous vous avions récemment présenté une interprétation d’une recette lue sur TTSO [cf notre article]. Nous avions ajouté un peu de fêta… Si, on suit plus fidèlement la recette, on obtient quelque chose comme cela. Nous l’avons présentée dans de grands verres et, proposée pour un apéritif [en dessert, cela fonctionne aussi 😁]. Nous avons préféré utiliser un miel et un vinaigre de lavande. La lavande s’accorde bien avec le melon.

L’autre jour on a été déjeuner chez des copains… et juste avant de passer à table, ils nous ont servi le meilleur melon qu’on ait goûté depuis… ever ! On a immédiatement demandé la recette. Clairement ça va être (= c’est déjà) notre truc de l’été ! On vous met dans le secret : coupez votre melon (en morceaux genre une bouchée ou en bouboules si vous avez le petit machin pour faire ça) et faites-le mariner dans un mélange : miel + huile d’olive + gingembre rapé + un trait de vinaigre). Servez hyper frais (nous on rajoute quelques feuilles de basilic ou d’estragon là-dessus). Best. Melon. Ever – TTSO 02 août 2019. »

[Fraicheur aux agrumes] Nous avons décidé de vous confier une série de recettes fraîcheurs qui flairent bon l’été. Nous avons vaguement tenté de rendre glamour notre assiette. Certaines suggestions sont plus faciles à mettre en valeur. Il n’empêche, esthétisme mis à part, retenez que cette recette vous apportera fraîcheur et saveurs. Le quinoa est une céréale pleine de qualités nutritionnelles. Elle est riche en fibres , en vitamines et acides aminés essentiels. Elle est dépourvue de gluten ce qui la rend encore plus séduisante pour les personnes qui y sont sensibles. Nous aimons cuisiner le quinoa en plat chaud ou bien en salade, comme pour cette suggestion. Nous choisissons soit du quinoa blanc [comme dans cette recette] ou du quinoa rouge. Le quinoa blanc est un peu plus moelleux et tendre que le quinoa rouge qui possède un grain un peu plus ferme. La veille, on prendra soin de faire cuire un bon volume de quinoa avant de le réserver au frais [couvert pour éviter que le grain ne sèche trop]. Le lendemain, on l’agrémente avec du pamplemousse, de la féta et du concombre. On réserve au frais pendant 2 heures minimum. On déguste…

[Le plein de bonne conscience...] L’introduction d’un nouvel ingrédient en cuisine n’est pas toujours si évident. Nous avions chargé dans notre panier un paquet de pois chiches secs avec la ferme volonté de les cuisiner. Ici ou là, nous entendions qu’ils étaient bons pour la santé, bla, bla,… Nous consommons facilement des légumes secs comme les haricots coco, les lentilles,… Traumatisme. Ce n’était sans compter un léger traumatisme de repas de cantine qui nous avait fait tourné le dos « à jamais » à cette légumineuse pourtant pleine de vertus. De plus l’idée de devoir passer par une période de long trempage [bien 24 h] n’était pas là pour nous aider à franchir le pas! Printemps et, petit nettoyage de printemps. Il peut nous arriver d’entasser certaines choses dans nos placards. Pour les « très fidèles » d’entre vous, ce fut d’ailleurs le sujet d’un petit article [Petit délire: le Placard!] La peur de manquer, le « au cas où »…les raisons peuvent être diverses. Les goûts aussi! Nous ne sommes que 2 dans notre « home sweet home » de Gourmands. Je n’ose imaginer si nous avions été davantage. Tout ce bla-bla pour dire que nous nous sommes réconciliés avec le pois chiche. Ce n’est pas notre première bataille; voir notre autre victoire sur les choux de Bruxelles. Mais, comme on dit, ce qui est gagné est gagné. La recette Nous avons fait tremper une nuit nos pois chiches avant de les cuisiner. Nous les avons accommoder avec les légumes de saison: tomates, persil, ail nouveau, oignon cébette, jeune courgette.

Cette assiette ne pourra que plaire à nos amis végétariens [et, aux végans aussi…]. Nous avons choisi quelques légumes, tous frais et verts. [Le plein de vert] Nous les avons fait cuire juste le temps qu’il faut, plonger dans l’eau glacée pour en conserver les couleurs…

[Rapide et gourmand] Faire mentir le temps…ou, comment la gourmandise n’est pas seulement réservée à ceux qui en ont [du temps]! Nous n’aimons pas forcément passer du temps en cuisine. « En perdre » serait plus exact! À y réfléchir lorsque vous avez le sentiment d’avoir accompli votre mission, sorti une belle assiette…le temps que vous avez mis n’est plus si important. Nous avons néanmoins quelques astuces qui nous font gagner du temps en cuisine au quotidien. Nous consommons local. Alors que les prix des carburants flambent, nous privilégions notre marché. Il est vrai qu’il est assez fourni. Nous avons la chance d’être inondé par toute la production de la vallée du Rhône. Nous consommons presqu’exclusivement des produits frais. Nous réduisons ainsi considérablement notre volume de déchets d’emballage => moins de corvées de poubelles! Nous essayons de n’acheter que ce dont nous avons besoin. On réfléchit, avant de charger nos paniers, aux recettes que l’on pourraient bien cuisiner d’un jour à l’autre. Certains ingrédients peuvent revenir ou sauter d’une recette à l’autre. Nous ne sommes, bien sûr, pas à l’abri de modifications sur notre feuille de route. Tentations, produits nouveaux,… Nous partageons les tâches. L’espace Cuisine n’est pas un espace réservé à l’un ou l’autre. C’est un lieu de partage. Nous apprenons à nous organiser. Il n’y a pas que ces chères damoiselles qui ont la faculté de faire plusieurs choses en même temps. Après tout, quand on aime, on ne compte pas…le temps!

[En attendant le soleil...] Nous profitons de la fraîcheur des petits artichauts Poivrade pour enchaîner les recettes. Nous n’avions pas forcément l’habitude de les consommer crus. A tort… Pour cette suggestion, nous avons eu envie de les associer à de la mozzarella. Les tomates, quant à elles, manquent un peu de soleil. Les quelques spécimens que nous croisons sur l’étal de nos producteurs ont mûri sous tunnel…nous préférons patienter. Dans cette recette, la mozzarella apporte un peu de « matière » et de crémeux. Espérons que cette recette fasse venir le soleil qui nous fait tant défaut. Un recette Vite fait, Bien fait!

[Comme un hamburger...] Un petit avant goût d’été. Nous avions envie de mozzarella. Faute de basilic frais et, avec quelques tomates qui n’ont pas encore, il est vrai, le bon goût de soleil, nous avons improvisé cette petite recette. La cébette vient remplacer le basilic frais. Nous utilisons de la pâte d’olives noires. Celle-ci est plus fidèle en goût à l’olive. On n’oublie pas d’arroser copieusement d’huile d’olive et, d’assaisonner [fleur de sel et poivre du moulin].

[Tout en finesse…] La Saint-Jacques est un mets de choix et, lorsqu’elle est fraîche, nous aimons la déguster crue. Elle a une texture incomparable et, une saveur légèrement sucrée. En version fumée*, nous prenons soin de rincer nos noix de Saint-Jacques, rapidement sous l’eau fraîche, avant de bien les essuyer. Nous pourrions les déguster telles quelles avec une pointe de poivre [ou de piment], mais nous trouvons dans l’agrume, un allié de choix qui accompagne bien le goût naturellement sucré de la Saint-Jacques. Si vous y tenez vraiment, vous pouvez aussi la cuire. Dans ce cas, prenez garde à ne pas l’oublier sur le feu; au risque de la rendre élastique et immangeable! A la poêle dans une beurre mousseux, un aller-retour suffit, juste le temps pour la colorer, ou bien encore sous le grill du four [pendant 3 ou 4 minutes dans un four bien chaud et sans oublier une bonne noix de beurre]. Pour cette recette, nous avons profité de quelques kumquats, de gingembre frais et de quelques pousses de roquette. Une seule noix de Saint-Jacques. Nous ne l’avons pas tranchée pour faire durer un peu le plaisir et, permettre à chacun de calibrer sa bouchée…

[Les infusées] Le safran, au même titre que le gingembre et la truffe font partie des ingrédients tendance 2019. Ils bénéficient plutôt d’une image naturelle [arômes de truffes mise à part] et, donnent au plat juste ce qu’il faut de personnalité. Une alimentation lisse ne rime pas avec plaisir(s). Nous nous sommes convaincus, au fil de nos recettes, qu’un poivre, un épice peut changer radicalement le visage d’un plat. Entre « il manque quelque chose » et « il y a une chose en trop », il y a l’équilibre. Ce moment qui charme les papilles tout en laissant s’exprimer les autres ingrédients sans jamais trop prendre le dessus. Pour cette recette, nous avons préparé une crème infusée au safran. La crème se porte bien à cet exercice. D’un point de vue chimique, la plupart des arômes se fixent sur les graisses. Nous utilisons régulièrement citronnelle, gingembre mais aussi des herbes aromatiques comme la verveine, le thym, le basilic qu’elles soient sèches ou fraîches.