Un petit avant goût d'été avec ces sardines savoureuses et rafraîchissantes : juste marinées dans du jus de citron, du persil et de l'huile d'olive. Une petite entrée simple et rapide à réaliser, si vous trouvez chez votre poissonnier des sardines nettoyées et préparées en filets, prêtes à être utilisées. Parole de gourmande, ces petits filets de sardines ne feront pas long feu sur votre buffet.
Pour fêter les rois dans le Comté de Nice, et majoritairement aussi dans la moitié sud de la France, on partage traditionnellement une couronne de brioche, tendre et gonflée, parfumée à la fleur d'oranger et décorée de grains de sucre et de fruits confits. Tel un joyau paré de pierres précieuses, cette brioche ressemble véritablement à une couronne royale et fait briller les yeux des enfants.
Un accompagnement traditionnel dans notre région, et qui vous changera un peu des pommes de terre. La polenta, semoule de maïs, que je choisis de préférence fine, fait un très bon accompagnement.
La poutine n' a guère d'équivalent : c'est une gelée argentée composée de minuscules poissons transparents, des alevins de sardines essentiellement, dont on distingue aisément les yeux . Elle ne se conserve pas, il faut l'utiliser très rapidement.
Quand je descend sur Nice, j'adore aller manger de la socca dans le vieux-Nice chez René Socca, c'est délicieux. Cette recette de soccas à la sarriette et tomates séchées va vous transporter direct en Provence !
Étant niçoise, la pissaladière, ça me connaît. J'en ai dégusté bon nombre au fil des années ! Et pour faire une vraie, bonne pissaladière, voici les ingrédients indispensables : une pâte à pain, des oignons, des anchois, des olives de Nice (la Caillette) et de l'huile d'olive... de Nice aussi, évidemment.
Délice et convivialité des soirs d'été. Élaborée avec des légumes de saison, de la fin du printemps au début de l’automne, la soupe au pistou est un véritable délice de la gastronomie niçoise. C'est un plat convivial que l'on partage avec bonheur en famille ou avec des amis, et que l'on déguste ici, traditionnellement le soir, en plat unique.
Ces aubergines rôties à la mozzarella et au pistou sont goûteuses, moelleuses, gourmandes, parfumées... c'est juste une tuerie. Vous pouvez réaliser ce plat pour 4 personnes, en comptant une demi-aubergine par personne, et vous l’accompagnerez alors de céréales et/ou légumineuses.
Traditionnellement les niçois consomment beaucoup de blettes, légumes emblématiques de la région. Je vous propose une composition de blettes "à ma façon", en gratin de lasagnes. Moelleuses et fondantes, avec une croûte gratinée aux saveurs de parmesan et de pignons, ces lasagnes sauront vous séduire.
La pissaladière est un plat parfait pour les grands rassemblements d’été en terrasse de sa maison (de vacances) à partager entre amis. Parfaite en guise d’apéritif coupée en carrés, vous pouvez aussi parfaitement la servir en entrée ou bien en plat principal, accompagnée d’une salade verte. Mon conseil : la déguster tiède, par une chaude soirée d’été.
La tourta de blea (tourte de blettes sucrée) est certainement la pâtisserie locale la plus connue chez nous ! Étonnante, elle peut en surprendre plus d'un, les blettes étant le plus souvent utilisées en version salée... Et pourtant, c'est un véritable délice !
La salada nissarda : la salade niçoise est un vrai bonheur pour les sens, tant pour la vue que pour le goût, et on l’apprécie tout particulièrement lorsque les beaux jours arrivent. Composée à l’origine uniquement de tomates, d'anchois au sel et d'huile d'olive, elle a été progressivement enrichie de différents ingrédients.
Li bignéta dé poutina. Moelleux à l'intérieur et croustillants en surface, ces beignets sont un régal pour les papilles ! Vous n'oublierez pas quelques gouttes de citron et une poignée de mesclun pour les accompagner.
La poutine est composée d’alevins dits de poisson bleu ou alevins de sardines, le caviar du Comté de Nice. Cette recette m'a été donnée par mon poissonnier. On la dégustera en petite quantité parce que le goût en est tout de même très fortement poissonneux et iodé, un peu comme pour la boutargue si vous connaissez.
Cette recette de pâtes fraîches nous vient directement de notre "mémé Thérèse" : arrière-grand-mère née en Italie, à Pesaro. Elle réalisait ces pâtes sans robot ni laminoir, juste avec un rouleau à pâtisserie.
Aujourd'hui, il est bien plus aisé pour nous de les réaliser. Il faut juste un peu de patience