Les dernières recettes de mijoté

Le bœuf carottes vietnamien "Bò kho sa cà rôt" est un ragoût de bœuf à la citronnelle et aux carottes, sans doute né de la présence française au Vietnam au 19ème siècle. Le bœuf est mijoté très longuement avec des épices comme la cannelle, la badiane, le cinq épices et parfumé à la citronnelle et au gingembre. Un vrai délice !

J'adore ces plats constitués essentiellement de légumes, ça mijote et ça embaume toute la cuisine. Et avec les températures actuelles, il faut bien avouer que c'est toujours réconfortant de se régaler avec une potée de légumes, parfumée par une saucisse fumée.

Aujourd'hui je vous propose un ragoût de viande avec du chou et du riz. Un plat complet mijoté, facile à faire, économique, mais délicieux, équilibré et réconfortant. Comme tous les ragoûts, il peut être préparé à l'avance et réchauffé, c'est encore meilleur. C'est une spécialité moldave appelé "Sarmale lenoase", ce qui veut dire Sarmale paréseuses. Sarmale ce sont des feuilles de choux ou des feuilles de vignes roulées, farcies avec de la viande et du riz - un plat de fête emblématique de la gastronomie moldave. Vous pouvez retrouver les recettes sur mon blog. La recette d'aujourd'hui est une version déstructurée de l'original qui est bien plus rapide a réaliser. On retrouve les mêmes ingrédients, mais la présentation est simple et rustique, ce qui rend accessible ce plat au quotidien. J'ai utilisé de la viande de porc, mais vous pouvez prendre la viande que vous voulez. Aussi, cette recette peut être préparée en version vegan, sans viande du tout, c'est délicieux aussi.

Un bon petit plat mijoté pour se réchauffer lors des soirées froides ! En plus, il y a tout dans ce plat : la viande, les légumes (de saison bien entendu), les légumineuses et les féculents... Du coup si vous avez encore faim après ça, et ben faudra penser au dessert !

Les flamands n'ont qu'à bien se tenir : notre recette de carbonade est un bon petit plat mijoté à la bière !

Ce week-end, j'ai préparé une daube de petites seiches à l'anis, une variante surprenante de la daube traditionnelle. Avec du vin rouge, des lardons fumés et des épices, la recette est rapide, nécessitant 40 minutes de cuisson. Servir chaud avec des pâtes ou du riz.

J’ai eu une petite pensée pour mon amie Claudine du beau blog la cuisine de Gut qui me dit depuis plus d’un mois, ne plus manger de haricots verts car ils ont des fils en fin de saison. Ma productrice Clémentine en propose toujours et comme il pleut beaucoup cette année, ils sont aussi tendres qu’en début de saison. Je me régale donc. Je n’avais pas prévu de les marier avec des cèpes mais ma balade du jour m’a permis d’en trouver trois qui ont été bien mis à l’honneur dans cette poêlée. Je n’ai pas trouvé de sots l’y laisse mais me suis laissée séduire par de la viande de dinde. Ça faisait longtemps que je n’en avais pas mangée

Ce plat est simple à cuisiner. Il faut juste avoir le temps de le laisser mijoter ou le cuisiner en avance et le réchauffer et il ne reste plus qu'à se mettre à table. J'ai accompagné ce plat d'un écrasé de pommes de terre au beurre, mais de simples pommes de terre vapeur ou bien même des pâtes seront tout aussi adaptées et appréciées.

Cette terrine de bœuf aux pommes de terre et lardons est un plat généreux, économique qui marie des saveurs simples et réconfortantes. Au fond de la terrine, des lardons sont parfumés au thym et au laurier. Ensuite, le bœuf bouilli, coupé en morceaux, les pommes de terre en fines lamelles et les oignons émincés se superposent pour un mélange de douces saveurs. Après une cuisson lente au four, cette terrine révèle des parfums profonds et gourmands, idéale pour être servie bien chaude et partagée en famille.

Le "Poulet en Meurette", un plat traditionnel de la Bourgogne, proche du célèbre coq au vin bourguignon, est connu pour sa sauce riche au vin rouge. Le poulet est mijoté dans une sauce au vin rouge aromatisée avec lardons, petits oignons, ail, persil, thym, et champignons, épaissie avec un beurre manié. C'est un mets réconfortant qui illustre l'art de la cuisine bourguignonne, où le vin joue un rôle central, reflétant l'importance de la viticulture dans cette région.

Loubia khadra marka bel zmaka : un mijoté de sot-l'y-laisse aux haricots verts frais. Plat du terroir bônois du quotidien, cuisine accessible des plus délicieuses, cette partie du poulet ou de tout autre volaille telle la dinde est très savoureuse, rares sont ceux qui apprécient cette partie de volaille et c'est ainsi qu'on la nomma sot l'y laisse relatif à ceux qui ignorent ce qu'ils perdent comme bonnes saveurs. Les sot-l'y-laisse, les ailes et les abats foie et gésiers de la volaille sont utilisés dans les plats et soupes du quotidien, cela apporte du goût aux plats et c'est à la portée des petites bourses. Après cuisson de toute la partie avec l'os, j'ai récupéré au couteau fin délicatement les chairs savoureuses car pas aisé de le faire lorsque la viande est crue. J'utilise uniquement la poitrine et les cuisses de poulet , les sots l'y laissent et le dos de la volaille, je les conserve au congélateur jusqu'à ce que j'en aie une bonne quantité qui iront dans des soupes, certains mijotés et gratins au fromage et œufs.

Il faut se le dire, le faisan qui est une poule sauvage, a gambadé. Il a la chair ferme, et un goût tout de même prononcé qui peut rebuter certains. Chez moi ce n’est pas le cas, il est apprécié. Si vous le cuisinez à l’étouffée et en sauce, la saveur un brin faisandée est très présente. Si on le rôti, la saveur « faisandée » sera nettement moins prononcée. Je l’ai associé à des fruits de saison, coing et pommes arrosé de cidre. Accompagné de pommes de terre vapeur ou de semoule de couscous, voici un plat complet. Ne vous reste plus qu’à dénicher un faisan !

Un délicieux mijoté de poulet au chocolat orné un gratin de maïs... Ottolenghi a encore frappé fort !

La recette traditionnelle du ragoût d'agneau irlandais, A déguster avec les copains et une bonne bière irlandaise bien sûr !

Le mijoté est super sympa. Je pense que je le referai avec d’autres viandes. Je le sens bien avec de l’échine de porc notamment. Le temps de cuisson dépendra du morceau que vous choisirez. La recette initiale préconisait 10 minutes pour du rumsteck. J’ai laissé cuire mon morceau pas loin d’une heure et demi. Il faut planter la lame d’un couteau dans la viande pour voir si elle est cuite, elle doit être très tendre. Du coup, au bout de ce temps mes fruits étaient un peu défaits. Je vous invite donc à les mettre en fin de cuisson.